Le réseau des acteurs engagés s’amplifie

Haut lieu de la culture martiniquaise, La Maison du Bèlè a été érigée dans la ville de Sainte-Marie, au lieu-dit Espace Zéphyr à Reculé, en février 2003, par sa fondatrice Imaniyé Dalila DANIELE.

Kay bèlè-a a été conçue à l’origine pour mettre en valeur l’expérience et le savoir-faire des Anciens, porteurs de la tradition bèlè de Sainte-Marie. Elle est aujourd’hui un centre de ressources dédié à la culture Bèlè de la Martinique et de la Caraïbe, un espace où les savoirs se vivent et se transmettent par le biais d’actions visant à la sauvegarde de ce corpus de musique et de danse martiniquais. Kay-Bèlè-a propose des initiations et des cours de danses à un public varié : enfants, adultes, scolaires et croisiéristes en escale.
Cette pratique culturelle traditionnelle est représentative de l’identité et de la culture martiniquaises et participe au rayonnement international de la Martinique.

L’initiative « KeBATI » a vu le jour en 2017, résultant de la volonté de professionnels du bâtiment de former un lieu d’échange et de partage sur la qualité environnementale des constructions. Devenue association citoyenne en 2018, elle œuvre à la promotion de la construction écologique en Martinique, reconnaissant les utilisateurs comme acteurs clés du bâtiment durable.

KeBATI s’attache à apporter de la clarté aux acteurs du territoire, à faciliter le partage de connaissances et capitaliser sur les retours d’expérience, ainsi qu’à mettre en avant les meilleures pratiques des acteurs de l’acte de construire.
L’objectif est d’aider la population à adapter leurs usages des bâtiments, tout en défendant le bâtiment durable dans les débats publics, à travers les pôles d’activité suivants :
– Partager la connaissance : KeBATI est avant toute chose un centre de ressources et met en ligne des ressources.
– Animer le territoire : l’association organise des rencontres et retours d’expériences, anime des stands, intervient lors de conférence.
– Participer à la recherche de nouvelles approches, techniques et méthodologies afin d’innover.
– Plaidoyer : l’association porte la voix du bâtiment durable dans le débat public.

Les Ecolodges du Domaine de Puyferrat, fondés par Sylvie et Bruno THIANT, proposent une expérience de tourisme de nature, permettant de s’immerger dans la culture rurale du Grand Sud.

Sur une petite exploitation certifiée en agriculture biologique, située sur un morne entre le Marin et le Vauclin, les 3 écolodges en bois inspirés des maisons créoles traditionnelles sont construits en matériaux naturels biosourcés. Ils sont en totale autonomie énergétique grâce au solaire et bénéficient d’un système de récupération d’eau.
Les produits bio du jardin créole, du verger, de la bergerie et du poulailler alimentent les hôtes, leur garantissant une alimentation saine et un séjour à haute valeur environnementale.
Le projet s’inscrit ainsi dans une volonté ancienne d’accueil agritouristique responsable, partagée et exprimée par la population dans le Plan de gestion de la Réserve de Biosphère, et appuyée par les orientations touristiques régionales sur le rééquilibrage géographique de l’offre.
La démarche du Domaine de Puyferrat est en adéquation avec les Objectifs du Développement Durable (ODD) et ceux de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) : contribuer au développement d’un mode d’hébergement durable, résilient, innovant et source de bien-être.

Créée en 2018 par Cédric RINGENBACH, l’association La Fresque du Climat permet à chacun de s’approprier le défi de l’urgence climatique.
L’objectif est d’accélérer la compréhension des enjeux climatiques mondiaux pour contribuer à déclencher l’action nécessaire.
Pour cela, la Fresque du Climat a mis au point un outil scientifique fondé sur les données des rapports du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).
Lors d’un atelier d’intelligence collective, les participants reconstituent les liens de cause à effet des changements climatiques grâce à des cartes, et explorent ensuite les actions à entreprendre.
Son approche ludique et pédagogique permet à tous, par une compréhension partagée des mécanismes à l’œuvre, d’engager des échanges constructifs et de saisir l’urgence climatique, pour agir. Ainsi, en 2024, l’atelier a concerné plus de 1,8 million de personnes en France et dans le monde. En Martinique, ce sont plus de 100 ateliers déjà organisés, soutenus par une communauté grandissante d’animateurs.
Pour plus d’informations : https://www.facebook.com/FresqueDuClimatMartinique


Nous rappelons que le réseau des acteurs engagés a été créé en août 2023 et rassemble à ce jour 16 acteurs.
Il s’attache à construire un réseau territorial sur mesure pour les particuliers et associations, notamment, engagés dans le développement soutenable, la transition écologique et la préservation et la gestion responsable des ressources naturelles et culturelles du péyi.


Il a 3 objectifs principaux : 
– Valoriser les acteurs engagés dans le développement soutenable et mettre en lumière leurs actions concrètes à toutes les échelles, grâce aux réseaux de coopération des Réserves de Biosphère.
– Partager leurs expériences.
– Consolider une force motrice de la transition écologique sur le territoire.  

Il offre 3 avantages : 
– Utiliser l’image positive de la désignation de la Martinique à ce titre mondial.
– Utiliser le logo du territoire Réserve de Biosphère, avec la signature d’un engagement relatif à l’autorisation de ce logo.
– Promouvoir les initiatives territoriales via les réseaux de coopération. Ce qui est exemplaire, ici, peut servir d’exemples, ailleurs.

Un livret sur les acteurs engagés du réseau permettra de mettre en lumière les actions positives des hommes et des femmes répondant aux objectifs du Plan de Gestion de la Réserve de Biosphère.