Gouvernance

La Réserve mondiale de Biosphère de Martinique est gérée par un Comité de gestion, chargé de veiller à la mise en œuvre du plan de gestion. Il est co-présidé par l’association Martinique Réserve mondiale de Biosphère (Mme Nathalie de POMPIGNAN) et la Collectivité Territoriale de Martinique (M. David ZOBDA, désigné par le Président du Conseil Exécutif, M. Serge LETCHIMY). De nombreuses institutions et associations y sont représentées. Il est assisté d’un Conseil scientifique et d’un Collège des gestionnaires des aires protégées. 5 Commissions de travail sont constituées et s’attachent à mettre en œuvre des actions concrètes destinées à répondre aux attentes de la population. La coordination des activités de la Réserve mondiale de Biosphère est assurée par l’association Martinique Réserve mondiale de Biosphère, qui est également le contact privilégié pour les membres du réseau des Réserves de Biosphère à l’échelle mondiale, régionale et nationale.

Comité de Gestion

Le Comité de Gestion est l’instance chargée de suivre l’exécution des propositions formulées par les habitants lors des 34 réunions publiques territoriales de co-construction de la candidature. Ces propositions constituent le plan de gestion de la Réserve Mondiale de Biosphère.

Le Comité de Gestion est restreint et limité, si possible, à une cinquantaine de membres (liste des membres à consulter ici).

Ses missions sont les suivantes :

1. Il veille à la mise en oeuvre du plan de gestion, cadre de travail proposé et validé par les participants lors de la co-construction de la candidature et figurant dans le dossier accepté par l’UNESCO.

2. Conformément au plan de gestion, il valide la constitution des 5 commissions établies selon les axes de travail définis lors de la co-construction de la candidature :
– Préservation, protection et valorisation de la biodiversité et des ressources naturelles
– Réappropriation de l’identité culturelle du territoire
– Promotion d’activités durables (souveraineté alimentaire ; tourisme responsable ; transport et énergies renouvelables)
– Éducation à l’environnement (grand public et scolaire)
– Recherche scientifique (sargasses, chlordécone, changement climatique).

3. Tous les 5 ans, il évalue l’avancée du plan de gestion selon la méthodologie participative de co-construction de la candidature du territoire. Les avis de la population sur les actions effectuées doivent être entendus et pris en compte, ainsi que leurs attentes pour les années à suivre.

4. Tous les 10 ans, il valide l’examen périodique de la Réserve Mondiale de Biosphère, demandé par l’UNESCO.

Conseil SCIENTIFIQUE

Le Conseil scientifique de la Réserve mondiale de Biosphère de Martinique s’appuie sur une structure déjà existante afin de renforcer la cohérence territoriale. Il s’agit du « Conseil scientifique des contrats de milieux » créé par la CACEM, l’Espace Sud, Cap Nord, et le Contrat de Baie de Fort-de-France, qui ont mutualisé leurs moyens et ressources scientifiques. C’est un conseil pluridisciplinaire qui regroupe des personnes issues des sciences exactes et naturelles, des sciences sociales et des représentants d’organismes acteurs sur le territoire. Il émet des avis circonstanciés sur tous les projets affectant les communautés d’agglomérations concernées, soit toute la Martinique. Tous les dossiers importants passent devant ce conseil scientifique.

Des experts locaux et internationaux l’ont intégré pour former le Conseil scientifique de la Réserve mondiale de Biosphère de Martinique.

Collège des gestionnaires des aires protégées

Le Collège des gestionnaires des aires protégées est composé de représentants du Parc Naturel Régional de la Martinique, du Parc Naturel Marin de Martinique et de lOffice National des Forêts.
Le collège vient en appui du Comité de gestion de la Réserve mondiale de biosphère et devra être consulté par celui-ci sur toutes les questions relevant de la compétence de ses membres. L’établissement d’un tel collège au sein de la gouvernance vise à renforcer la synergie entre la Réserve mondiale de biosphère et les trois institutions responsables de la gestion des aires protégées du territoire pour lesquels ils ont une compétence exclusive.

Commissions de travail

Cinq commissions mettent en œuvre les propositions formulées par les participants lors des 34 réunions publiques territoriales de co-construction de la candidature.

Elles correspondent aux 5 axes de travail mis en avant par la population :

1. Préservation, protection, et valorisation de la biodiversité et des ressources naturelles
2. Réappropriation de l’identité culturelle du territoire
3. Promotion d’activités engagées vers le développement soutenable : souveraineté alimentaire ; tourisme responsable ; énergie et transport
4. Éducation à l’environnement : scolaire et grand public
5. Recherche scientifique : chlordécone, sargasses et changement climatique