L’ensemble du territoire martiniquais, terrestre et marin, a été désigné Réserve mondiale de Biosphère par l’UNESCO le 15 septembre 2021.
La Martinique intègre désormais un réseau de coopération mondiale de plus de 700 territoires dans 131 pays.
« Réserve » est un mot à interpréter dans un sens positif. Il désigne les éléments fondamentaux d’un territoire, les ressources et les atouts qui sont à préserver et à valoriser.
La Biosphère désigne la partie de notre planète sur laquelle les conditions sont réunies pour assurer la Vie. C’est donc la totalité du Vivant qui s’est développée sur la Terre.
Le titre de Réserve mondiale de Biosphère engage la Martinique, à l’échelle du monde, dans une démarche de développement soutenable et de préservation, de valorisation et de promotion de ses atouts naturels, culturels et de ses savoir-faire. Éducation à l’environnement et recherche scientifique sont également des domaines majeurs d’interventions. Ce titre est la résultante d’une ambition portée collectivement.
Une Réserve de Biosphère émane d’une volonté locale, elle n’impose aucune réglementation et ne s’appuie sur aucun pouvoir réglementaire. Elle vise à renforcer l’implication de la population dans la préservation et la valorisation de son territoire. Elle est un vecteur de liens, sur le plan local mais aussi national, régional et international grâce aux différents réseaux de coopération qu’elle intègre.
Le titre de Réserve mondiale de Biosphère engage la Martinique à valoriser ses richesses naturelles et culturelles, dans une dynamique de développement soutenable et encourage la recherche scientifique et l’éducation environnementale sur le territoire.
Résultant d’une ambition portée collectivement, le titre de Réserve mondiale de Biosphère est une fierté, une joie et une reconnaissance pour le territoire et sa population :
Il représente la reconnaissance par la communauté internationale de la place unique de la Martinique et de ses habitants sur la Planète.
En reconnaissant la Martinique comme Réserve de biosphère, l’UNESCO reconnaît sa valeur culturelle et biologique mais aussi le potentiel du territoire pour se développer dans le respect du vivant.
