Auteur/autrice : admin3467

 Partie mi-avril de la Trinité-sur-Mer, la seconde édition de la Cap-Martinique s’est achevée le week-end du 11 mai avec l’arrivée du 51ème concurrent à l’Étang Z’Abricots et la remise des prix au Fort Saint-Louis.

Les co-organisateurs, Thibaut DERVILLE et Jean-Philippe CAU, présents sur le quai pour accueillir l’ensemble des participants, ont pu témoigner de la véritable réussite de cette transat, tant sur le plan sportif qu’humain. Les équipages doivent en effet soutenir des causes sociétales et durables.

Pour cette 2ème édition, l’association COCO AN DLO fondée par Coralie BALMY, membre fondateur et acteur engagé de la Réserve de Biosphère, était soutenue par le duo Christophe LOLLIER et Armand LECOQ.

Une fierté pour le territoire, et l’espoir que d’autres d’associations martiniquaises soient représentées et soutenues par d’autres équipages lors de la prochaine transat solidaire, en 2026 !

Plus d’informations : https://cap-martinique.com/

Organisée par la DEAL et l’association YPIRANGA, la deuxième édition du Village du Développement Durable s’est tenue les 3 et 4 mai sur le front de mer du bourg des Trois-Îlets. La Réserve de Biosphère était présente aux côtés des acteurs majeurs du changement sur le territoire.

La sensibilisation des jeunes a permis aux écoles de la commune de participer à des ateliers ludiques et d’appréhender les multiples enjeux du développement soutenable territorial, portés par la Réserve de Biosphère.

Des conférences-débats ont également eu lieu, pendant que des artisans et producteurs locaux, engagés dans une démarche responsable, ont contribué à l’animation du village pendant ces deux jours.

Nous remercions vivement la DEAL pour leur invitation à participer à cet évènement, ayant permis de renforcer la connaissance et l’appropriation du titre de Réserve de Biosphère par tous les publics.

Le Président de la République a déclaré priorité absolue la transition écologique en septembre dernier et a annoncé le lancement de la démarche de planification de la transition écologique. Elle nécessite un cadre commun et une trajectoire précise de réduction de notre empreinte écologique à l’horizon 2030.

Dans ce cadre, la Réserve de Biosphère, invitée par le Président du Conseil Exécutif et le Préfet de Martinique, était présente à la deuxième Conférence des Parties qui doit permettre d’adapter ces objectifs au territoire, le lundi 29 avril, à l’Hôtel de l’Assemblée de Martinique.

A la suite du mot introductif par M. David ZOBDA, Conseiller Exécutif de la CTM, et M. Jean-Christophe BOUVIER, Préfet de la Martinique, les résultats préliminaires du diagnostic de la planification écologique auprès des collectivités ont été présentés.

Deux ateliers ont ensuite été proposés afin d’échanger et de compléter les thématiques du diagnostic, avant de les prioriser : améliorer la gestion des déchets et l’assainissement, optimiser les transports et diversifier la production énergétique furent parmi les leviers cités en priorité, et seront approfondis et traduits en actions lors des prochains ateliers.

Enfin, la restitution en plénière des enjeux sur l’adaptation au changement climatique en Martinique a été effectuée, en tant que pilier majeur de la transition écologique.

La Réserve de Biosphère, engagée par et pour la population sur ces problématiques à travers son Plan de Gestion, a porté la voix et les attentes des Martiniquais dans le cadre de ces séances de travail et continuera à contribuer aux futurs travaux prévus pour le mois d’octobre.

Le mardi 11 avril 

Dans le cadre du partenariat établi avec le Comité Martiniquais du Tourisme (CMT), M. François JOCK, Responsable Relations Publiques Adjoint du Bureau France-Europe du CMT à Paris et Mme Marthe de VERCLOS, Chargée de communication B2B ont souhaité renforcer la communication sur le titre de Réserve de Biosphère depuis Paris, notamment dans l’optique du développement des activités du CMT dans la capitale.

Il s’agit également d’une opportunité pour développer l’attractivité de la destination Martinique à travers la sensibilisation à l’environnement des visiteurs, notamment dans le cadre de dispositifs de réduction de l’empreinte carbone.

Le mercredi 24 avril

La Chambre Régionale de l’Économie Sociale et Solidaire (CRESS) en Martinique, en pleine restructuration, a sollicité la Réserve de Biosphère dans le cadre de sa démarche d’inventaire des structures de l’ESS sur le territoire.

L’objectif ? Recenser leurs actions et besoins, afin de les valoriser et co-construire une dynamique collective.

Une démarche soutenue et partagée par la Réserve de Biosphère, attachée à fédérer les acteurs innovants du territoire et promouvoir les actions en faveur de la préservation des richesses naturelles, culturelles et des savoir-faire.

Dans un second temps, des dispositifs d’accompagnement spécialisés, ateliers et formations seront proposés par la CRESS.

Des perspectives de collaboration naturelles ont été identifiées, notamment en termes de communication afin de sensibiliser les porteurs de projets et d’optimiser l’accès à l’information des futurs acteurs de l’ESS.

Mardi 9 avril, au Siège du Crédit Agricole, s’est tenue la réunion du Conseil Scientifique des Contrats de Milieux et de la Réserve de Biosphère, présidée par le Professeur Pascal SAFFACHE et consacrée aux points suivants :

1) Point d’avancement du projet Greenwater, en présence de Frédéric FERRER, Chef de Département Recherche Développement Innovation et Technologies de la SARA et Jean-François ROCHEFORT, DG Adjoint.

Le Projet Greenwater souhaite favoriser un fonctionnement en circuit fermé de l’usine pour être autonome sur sa consommation d’eau, et réduire l’impact des rejets dans la baie de Fort-de-France. L’avis du Conseil Scientifique a donc été sollicité.

2) Intégration d’un ou plusieurs nouveaux membres au Conseil Scientifique, spécialistes en milieu marin.

A la suite du décès du biologiste Romain FERRY, le Conseil Scientifique a voté l’intégration de deux nouveaux membres spécialistes en milieu marin : Mme Emma MODESTIN, Docteur en écologie marine, éco-toxicologie et en biogéographie de l’université des Antilles, et M. Guillaume TOLLU, Ingénieur en Océanologie biologique et environnement.

3) Appel à projets Interreg Caraïbes 2021-2027  :  bénéfices et opportunités pour la recherche en Martinique via le Conseil Scientifique.

L’objectif est de répondre aux propositions de la population issues du Plan de Gestion et de son Axe 5 consacré à la Recherche scientifique et au développement de la  coopération caribéenne en ce domaine.

Pour rappel, le Conseil Scientifique s’appuie sur une structure déjà existante, afin de renforcer la cohérence territoriale : le Conseil scientifique des contrats de milieux. Conseil pluridisciplinaire, il regroupe des membres issus des sciences exactes, naturelles et sociales ainsi que des représentants d’organismes acteurs sur le territoire. Il émet des avis circonstanciés sur tous les projets concernant les communautés d’agglomérations du territoire.

De dimension internationale, il a été élargi pour faire appel à des experts en fonction des questions à étudier et via le réseau des Réserves de Biosphère. Il offre la possibilité de coopérer avec des chercheurs à l’échelle de la France, de la Caraïbe et du monde et a intégré 4 chercheurs sud-américains, spécialistes des sargasses et du chlordécone.

Le Conseil scientifique a un rôle d’orientation et de consultation sur les thématiques de recherche définies dans le Plan de Gestion : sargasses, chlordécone et changements climatiques.

Il assure un suivi scientifique régulier permettant d’apprécier l’évolution du territoire depuis sa reconnaissance mondiale et le porte à la connaissance de la Réserve de Biosphère.

Le 21 mars, dans le cadre de la Journée internationale de la Forêt

L’Office National des Forêts, membre du collège des gestionnaires des aires protégées de la Réserve de Biosphère, organisait une semaine d’animation : « Forêts en scène ».

Aux côtés de l’ONF Martinique, lors d’une randonnée pédestre dans la forêt La Philippe, à Sainte-Marie, la Réserve de Biosphère a fait découvrir à 42 collégiens du Morne-des-Esses le titre de l’UNESCO par des activités ludiques et pédagogiques.
Le but : apprendre à observer, connaître et protéger le Vivant, en comprendre les enjeux pour que la Martinique puisse conserver son exceptionnelle biodiversité.
Une belle opportunité pour sensibiliser la jeunesse martiniquaise à la préservation et la valorisation de nos milieux forestiers, richesse naturelle majeure de la Réserve de Biosphère !

Le vendredi 22 mars, à l’occasion de la Journée internationale de l’eau

En collaboration avec l’Office National de l’Eau et l’association Zero Déchet Martinique, la Réserve de Biosphère était présente à La Familiale de Fond Pérez à Saint-Joseph, pour sensibiliser les écoles primaires de la commune.
Dans le cadre d’ateliers pédagogiques et d’une randonnée aquatique, les jeunes ont pu acquérir les gestes pratiques à adopter face aux déchets, tout en s’informant des impacts sur le cycle de l’eau et la biodiversité.
Merci à Zéro Déchet Martinique et à la Ville de Saint-Joseph pour l’organisation de cette journée !
Crédit photo : ZD972

Le travail de sensibilisation se poursuit auprès des scolaires sur les problématiques majeures du Plan de Gestion de la Réserve de Biosphère, élaboré par la population.

Du 1er au 3 mars a eu lieu le Salon du Voyage et des Vacances au Palais des Congrès de Madiana.
 
L’objectif était de continuer à porter à la connaissance des participants le titre de Réserve de Biosphère et son obtention en 2021, pour l’ensemble du territoire martiniquais terrestre et marin, désormais à préserver et valoriser collectivement.
 
Le tourisme responsable constitue en effet l’un des volets de l’axe 3 du Plan de Gestion de la Réserve de Biosphère, dédié à la promotion des activités engagées dans le développement soutenable : améliorer l’organisation et la communication sur les activités du territoire et les sites remarquables, créer des circuits à thème, valoriser les sentiers de randonnée, promouvoir l’hébergement familial et sensibiliser les professionnels du tourisme et les visiteurs à la gestion de leurs déchets et à la préservation environnementale sont les propositions d’actions mises en avant par les Martiniquais, lors de la construction de la candidature.

En période de haute saison touristique, il était donc important de sensibiliser la population aux enjeux de préservation des richesses naturelles et culturelles locales, démarche propre à toute Réserve de Biosphère, à laquelle s’associe en Martinique le Comité Martiniquais du Tourisme, que nous remercions vivement pour leur invitation.

Mercredi 28 février à 18h, a eu lieu à la Mairie du Lamentin une conférence ouverte au public donnée par le Président du Conseil scientifique de la Réserve de Biosphère, le Professeur Pascal SAFFACHE :

La pollution… les pollutions :

Présentation synoptique des sources de pollution à la Martinique.

Le 15 septembre 2021, l’UNESCO a reconnu l’ensemble du territoire terrestre et marin de la Martinique, Réserve de Biosphère. Ce titre mondial prestigieux engage la Martinique à préserver et valoriser ses richesses naturelles et culturelles, dans une dynamique de développement soutenable. Il encourage l’éducation environnementale et la recherche scientifique sur le territoire. L’ensemble des propositions des Martiniquais a permis de construire le plan de gestion de la Réserve de Biosphère, dont le Comité de Gestion, constitué en septembre 2022, assure le suivi.

 Les pollutions nombreuses, d’origines diverses, sont un fort sujet de préoccupations exprimées par la population lors de la co-construction de la candidature de la Martinique. L’objectif de cette conférence était de renforcer les connaissances sur les sources de pollution, leurs impacts environnementaux et l’état d’avancement de la recherche sur le territoire.

Il s’agit de la première manifestation d’un cycle de conférences scientifiques destinées à informer la population sur les thématiques de recherche qu’elle a définies et sur lesquelles le Conseil Scientifique de la Réserve de Biosphère a un rôle d’orientation : pollutions et changements climatiques.

En effet, le titre mondial prestigieux de Réserve de Biosphère engage la Martinique à préserver et valoriser ses richesses naturelles et culturelles, dans une dynamique de développement soutenable. Il encourage l’éducation environnementale et la recherche scientifique sur le territoire. Sur ce dernier point relatif aux pollutions, qu’il s’agisse de chlordécone et des sargasses, ainsi qu’à l’adaptation aux effets des changements climatiques, le Conseil Scientifique de la Réserve de Biosphère s’attache à appuyer les recherches et la sensibilisation et à permettre de renforcer la coopération caribéenne et Outre-mer.

Présidé par le Professeur Pascal SAFFACHE, ce Conseil est composé de 15 membres, dont 4 membres internationaux (Colombie et Brésil), chercheurs spécialistes du chlordécone et des sargasses.

Nous remercions vivement M. David ZOBDA, Maire du Lamentin, et ses équipes qui ont contribué à la réalisation et au succès de cet évènement, rassemblant plus de 120 personnes.

Le Conseil des Jeunes Citoyens (CJC) de la Collectivité Territoriale de Martinique, créé en fin d’année 2022, est composé de 22 membres de 16 à 25 ans, représentant le territoire Centre, Sud, Nord Atlantique et Nord Caraïbes.

Le Président du Conseil Exécutif, M. Serge LETCHIMY, a fait le pari de la démocratie participative afin d’impliquer de manière active les citoyens aux travaux et projets mis en œuvre par la CTM, et notamment les jeunes.

Dans le cadre de l’appel à candidature, 73 femmes et 39 hommes de 16 à 25 ans avaient manifesté leur volonté de former le premier Conseil des Jeunes Citoyens.

Les membres du CJC sont invités à formuler des avis sur les politiques publiques et à monter des projets à l’attention des jeunes de l’île.

Cette démarche s’inscrit également dans le cadre des États Généraux de la Jeunesse organisés depuis novembre 2023 par la CTM et la CAF Martinique : plusieurs ateliers participatifs ont lieu sur le territoire afin de recueillir les avis, opinions et visions de la jeunesse martiniquaise.

Cette volonté de donner la parole aux jeunes permettra une remontée d’informations concrètes sur les pratiques, les besoins, les propositions et les envies des jeunes de Martinique.

Les contributions recueillies alimenteront en effet le plan d’actions du « Plan Marshall pour la Jeunesse » porté par la CTM et la CAF et seront l’occasion de vérifier l’adéquation des politiques publiques aux besoins des jeunes afin d’y répondre en concertation avec l’ensemble des partenaires du territoire.

L’objectif de cette rencontre était notamment de proposer aux membres du CJC d’intégrer le projet du réseau des jeunes ambassadeurs de la question climatique porté par la Réserve de Biosphère. Les jeunes présents se sont montrés intéressés à participer à son élaboration, ainsi qu’à des actions de sensibilisation et de coopération.

La prochaine étape sera d’intégrer les objectifs de la territorialisation de la transition écologique aux actions des jeunes dans le cadre de ce réseau.

La Réserve de Biosphère, fondamentalement engagée dans une démarche de démocratie participative à travers son Plan de gestion construit par la population, souhaite ainsi faire entendre la voix de la jeunesse martiniquaise aux côtés de la CTM.

Le 20 février 2024, la Réserve de Biosphère de Martinique a adressé une plainte contre X à Madame la Procureure de la République pour faits de dégradation aggravée et persistante du milieu aquatique d’un canal de la Lézarde, situé Zone industrielle de la Lézarde, voie 1, au Lamentin.

Nous rappelons que le titre mondial de Réserve de Biosphère engage la Martinique à préserver et valoriser sa biodiversité et ses ressources naturelles, conformément à l’axe 1 de son Plan de Gestion, dont les trois objectifs sont les suivants :

1. Améliorer la qualité de l’eau

2. Sécuriser et diversifier la ressource en eau

3. Protéger et restaurer la biodiversité et les écosystèmes, dont la ripisylve.

En cette circonstance, il s’agit de rejets s’apparentant à des hydrocarbures, dont les nuisances sont visuelles, olfactives et fortement dommageables à la biodiversité aquatique du canal (poissons morts et végétation dégradée).

Ce problème de pollution est récurrent, constaté depuis 2008, et les coupables sont toujours non identifiés car les rejets sont nocturnes.

L’ensemble des services compétents du territoire ont été alertés jusque récemment : Préfecture de Martinique, Mairie du Lamentin, DEAL, ONF, ODE et des analyses ont été effectuées localement par la Mairie du Lamentin.

Devant la durée et la persistance du phénomène, plus de 15 années, les impacts environnementaux sur l’ensemble de l’écosystème aquatique concerné doivent être pris en considération : végétation rivulaire, faune du canal, transferts en partie aval du canal jusque dans le cours d’eau principal de la Lézarde, etc.

En tant qu’atteinte sévère portée à la fragilité des ressources aquatiques de l’île et eu égard à l’attention donnée à la ressource en eau et à la préservation de la biodiversité figurant dans le plan de gestion de la Réserve de Biosphère, ce dossier sera suivi avec la plus grande attention et les riverains accompagnés jusqu’au rétablissement de la situation.