La Réserve mondiale de Biosphère héberge le premier Forum des jeunes de la Caraïbe

Les 2 et 3 décembre derniers s’est tenu, en Martinique, le tout premier Forum des jeunes des Réserves de Biosphère de la Caraïbe.

Co-Organisé par la Réserve de Biosphère de Martinique, celle de l’Archipel de Guadeloupe et le Comité français du programme sur l’Homme et la Biosphère, l’événement a permis de réunir une trentaine de jeunes caribéens de 18 à 35 ans.

L’objectif ? Encourager la coopération caribéenne et la création de collectifs de jeunes engagés sur les questions socio-environnementales.

Un programme rythmé, studieux et participatif

Avant d’entamer officiellement le Forum, les jeunes ont été invités à découvrir la ville de Fort-de-France, à travers son street-art, avec l’association Milmurs. Des œuvres réalisées par des artistes locaux et internationaux, qui ouvrent la réflexion sur des questions culturelles et environnementales.

Le vendredi matin, ils ont été accueillis à l’Institut Catholique Européen des Amériques (ICEA), par son Directeur Pierre MONTLOUIS CALIXTE. Jean-Paul JOUANELLE, Vice-président de l’association Martinique Réserve mondiale de Biosphère, a ensuite pris la parole pour souhaiter la bienvenue à tous les participants, et tout particulièrement à trois jeunes ayant fait un long voyage : Cristina MOTA RODRIGUEZ pour la Réserve de Biosphère de Cozumel au Mexique, Nekaisha LEGERTON pour la Réserve de Biosphère du Nord Est de Tobago, et Indira HERNANDEZ FERRER pour celle de Bacanao à Cuba. Tous les jeunes caribéens attendus pour cet événement n’ont malheureusement pas eu la chance d’obtenir leur visa, notamment 4 jeunes de Cuba et 2 d’Haïti.

 

Le Président du Comité français du programme sur l’Homme et la Biosphère, Didier BABIN, a tenu à donner tous ses bons vœux de travail aux jeunes présents, lui-même en direct de la COP15 à Montréal. Philippe PYPAERT, Expert au Secrétariat du programme sur l’Homme et la Biosphère au siège de l’UNESCO à Paris, est également intervenu en visioconférence pour rappeler que la jeunesse est un groupe prioritaire pour l’UNESCO, qui reconnaît leur créativité, leur innovation et leur capacité à faire changer le monde. Enfin, nous avions l’honneur de la présence de Massimiliano LOMBARDO, Expert des Sciences naturelles au bureau de l’UNESCO Caraïbe basé à Kingston, Jamaïque, qui a été très présent tout au long de ce Forum.

Suite à l’ensemble de ces mots de bienvenue, en Martinique et au sein de la famille du Programme sur l’Homme et la Biosphère et son large réseau de Réserves de Biosphère, les participants ont fait connaissance et initié les ateliers de travail.

Les participants autour de l’Arbre à Palabres, un jeu sérieux développé par le Comité français sur l’Homme et la Biosphère, portant sur les relations entre nature et société, au travers des différentes représentations d’un arbre. Ici, le gommier blanc de Guadeloupe, au carrefour de nombreuses représentations (objet symbolique, de production, habitat, …).

Quatre groupes ont été formés, pour travailler sur une île fictive des Caraïbes, afin d’établir un état de lieux des problématiques territoriales puis d’identifier des solutions.
La matinée du samedi a été marquée par la découverte de la mangrove du Morne Cabri avec la mairie du Lamentin, qui a présenté son projet “Tous pour la biodiversité” pour la restauration de cet écosystème remarquable. S’en est suivi un “rali” qui a permis de resserrer les liens entre les participants et approfondir leurs connaissances sur la mangrove.
 
Puis, la dernière demi-journée fut celle de la concrétisation du diagnostic réalisé la veille, à travers la rédaction de quatre projets de coopération, issus de thématiques priorisées par les jeunes participants : éducation à l’environnement, promotion de l’identité culturelle, souveraineté alimentaire et tourisme soutenable.
 
Ces projets ont été présentés aux acteurs socio-économiques et environnementaux du territoire, et seront approfondis par la suite par les jeunes, leurs Réserves de Biosphère, le Comité français du programme sur l’Homme et la Biosphère et l’UNESCO Caraïbe.
 
Une promesse pour l’avenir
 
Rythmé par des visites culturelles et des ateliers participatifs, ce Forum a permis de mettre en lumière l’engagement des jeunes pour répondre à leurs enjeux communs, tout en posant le socle d’une collaboration inter-caribéenne au fort potentiel.

La Martinique, Réserve de Biosphère, met en place sa gouvernance

Le 15 septembre 2021, l’UNESCO a reconnu l’ensemble du territoire terrestre et marin de la Martinique, Réserve mondiale de Biosphère.  

Ce titre mondial prestigieux est la résultante d’une ambition portée collectivement. Il engage la Martinique à préserver et valoriser ses atouts naturels et culturels, dans une dynamique de développement soutenable. Il encourage l’éducation environnementale et la recherche scientifique sur le territoire.

La Martinique intègre un réseau mondial de coopération de plus de 700 territoires Réserves de Biosphère dans 134 pays.

La gouvernance de ce titre est confiée à un Comité de Gestion, co-présidé par l’association Martinique Réserve mondiale de Biosphère et la Collectivité Territoriale de Martinique.

Mme Nathalie de POMPIGNAN, Présidente de l’Association, et M. David ZOBDA, Conseiller exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique, désigné par le Président du Conseil Exécutif, M. Serge LETCHIMY en sont les co-Présidents.

Le Comité de Gestion est assisté d’un Conseil scientifique et d’un Collège des gestionnaires des aires protégées. Il s’est réunit pour sa constitution le mardi 13 septembre 2022, de 09h00 à 12h30, à l’Hôtel de l’Assemblée de Martinique.

Rassemblant les acteurs territoriaux majeurs, il est chargé de mettre en œuvre le plan de gestion proposé par les 4500 participants aux réunions publiques de co-construction de la candidature du territoire.

Dans ce plan de gestion, 5 axes de travail ont été définis :

  • Préservation, protection et valorisation de la biodiversité et des ressources naturelles
  • Réappropriation de l’identité culturelle du territoire
  • Promotion d’activités engagées dans le développement soutenable : souveraineté alimentaire ; tourisme responsable ; énergies renouvelables et transports
  • Éducation à l’environnement : grand public et scolaire
  • Recherche scientifique : sargasses, chlordécone, changements climatiques

Lors de cette première réunion du Comité de gestion, les Co-Président ont présenté le titre de Réserve de Biosphère à l’ensemble des acteurs présents. Puis les membres du Collèges des gestionnaires des aires protégées et du Conseil scientifique ont exposé leurs missions et actions.

Enfin, pour répondre aux attentes des habitants sur chacun des axes identifiés, des Commissions de travail se sont formées.

La Réserve de Biosphère de Martinique s’affiche à l’aéroport Aimé Césaire

L’association Martinique Réserve mondiale de Biosphère a signé une convention de partenariat avec la Société Aéroport Martinique Aimé Césaire. En effet, ce dernier constitue l’une des principales « portes d’entrée » du territoire et est ainsi un outil essentiel de promotion et de valorisation de l’île.

Désormais, la désignation de l’ensemble du territoire martiniquais en qualité de Réserve de Biosphère est affichée au sein de l’aéroport, à la vue de tous les habitants et connue de l’ensemble des voyageurs arrivant par voie aérienne.

Côté mer, les touristes ne seront pas en reste, puisque le Grand Port Maritime de la Martinique, avec lequel une convention a également été signée, prépare aussi son affichage.

Gouvernance et gestion de la Réserve mondiale de Biosphère de Martinique

Suite à ses assemblées générales ordinaire et extraordinaire le 13 janvier dernier, l’association Martinique Réserve de Biosphère devient Martinique Réserve mondiale de Biosphère.

Son objet est le suivant :

« L’association a pour objet de mettre en place la gouvernance et la gestion de la Réserve Mondiale de Biosphère de Martinique.  Elle est en charge de la co-animation de son Comité de gestion et des commissions de travail et de la coordination des activités de la Réserve Mondiale de Biosphère. Elle est l’interlocuteur des membres des réseaux de Réserve de Biosphère à l’échelle nationale, régionale et mondiale ».

Les membres du Conseil Administratif et du bureau ont été renouvelés pour deux années. La Présidente, Nathalie de POMPIGNAN, a été réélue pour ce mandat.

Quelles actions sont attendues pour 2022 ?

En parallèle de la mise en place effective de la gouvernance et du plan de gestion de la Réserve mondiale de Biosphère, deux projets majeurs vont voir le jour en 2022 : un forum des jeunes des Réserves de Biosphère de la Caraïbe, et un réseau d’acteurs engagés sur le territoire.

Un important acteur économique du territoire s’est d’ores et déjà engagé à nos côtés : le Crédit Agricole Martinique-Guyane, dans le cadre d’un partenariat dynamique et prometteur pour valoriser la Martinique :

« La démarche de ce titre mondial vise à valoriser l’ensemble de nos Patrimoines. Nous la soutenons depuis ses débuts, aux côtés d’autres entreprises de la Martinique. Ensuite, une telle démarche ressemble beaucoup à celles que nous pratiquons au Crédit Agricole avec nos Administratrices et Administrateurs. C’est une démarche basée sur la responsabilité, en proximité des Femmes et des Hommes du Territoire, qui veulent aller de l’avant et dépasser les tensions de la société ». Alex ROSETTE, Président du Crédit Agricole Martinique-Guyane

La Martinique désignée Réserve mondiale de Biosphère, et maintenant ?

Après la reconnaissance de l’UNESCO attribuée à la Martinique, le 15 septembre 2021, il s’agit, désormais et pour les mois à venir, de mettre en place la gouvernance de la Réserve mondiale de Biosphère.

Le titre de Réserve mondiale de Biosphère engage en effet la Martinique, à l’échelle du monde, dans une démarche de développement soutenable et de préservation, de valorisation et de promotion de ses atouts naturels, culturels et de ses savoir-faire. Éducation à l’environnement et recherche scientifique sont également des domaines majeurs d’interventions.

Aussi, un Comité de gestion sera constitué, dont la présidence devrait être bicéphale :

  • Associative : Association Martinique Réserve de Biosphère
  • Institutionnelle : Collectivité Territoriale de Martinique

Il sera composé d’une trentaine de membres, désignés en fonction de leurs compétences dans le domaine des axes de travail proposés par les habitants et rassemblera les parties prenantes du territoire : acteurs territoriaux, publics, institutionnels, socio-économiques, associatifs, …

Son rôle sera de suivre la bonne exécution des propositions formulées par les habitants.
Le Comité de gestion sera assisté d’un conseil scientifique et d’un collège des gestionnaires des aires protégées, formé  de représentants du Parc Naturel Marin, du Parc Naturel Régional et de l’Office National des Forêts.

De plus, cinq commissions seront établies afin de mettre en œuvre les recommandations exposées par les participants lors des 34 réunions publiques territoriales de co-construction de la candidature.

Elles réuniront chacune une dizaine de membres concernés par les thématiques correspondant aux 5 axes de travail mis en avant par la population. Les grandes lignes en sont les suivantes :

  1. Préservation, protection, et valorisation de la biodiversité et des ressources naturelles : améliorer la qualité de l’eau, sécuriser la ressource en eau, préserver la biodiversité, restaurer les écosystèmes mentionnés (berge des rivières, mangroves).
  2. Réappropriation de l’identité culturelle du territoire : valoriser la culture martiniquaise et développer les activités culturelles, transmettre les savoirs et savoir-faire traditionnels, mettre en avant les artistes locaux, valoriser les sites culturels et le patrimoine bâti.
  1. Promotion d’activités engagées vers le développement soutenable : souveraineté alimentaire, tourisme responsable, énergie et transport.
  1. Éducation à l’environnement : renforcer les interventions en milieu scolaire, renforcer les actions grand public, réduire déchets et rejets.
  1. Recherche scientifique : appuyer les recherches sur le chlordécone, valoriser les algues sargasses, s’adapter au changement climatique, développer la coopération caribéenne.

Reconnaissance UNESCO – La Martinique nommée Réserve mondiale de Biosphère : un grand merci pour notre péyi !

La Martinique toute entière se hisse sur la scène mondiale.

 

Que soient remerciés très chaleureusement tous ceux qui ont porté collectivement cette ambition et qui ont participé à la co-construction de la candidature de la Martinique :

la population, les acteurs publics et privés, les partenaires de l’association, les adhérents et les donateurs, les photographes et vidéastes qui ont magnifiquement illustré cette candidature, les membres fondateurs, ainsi que l’équipe de coordination du dossier de candidature et le bureau exécutif de l’association qui a œuvré sans relâche et avec détermination  à l’obtention de ce titre mondial.

 

C’est une fierté pour tout notre territoire.

 

Nathalie de Pompignan

Présidente de l’Association Martinique Réserve de Biosphère


Photos : Mercredi 15 septembre 2021, en direct de la session annuelle du Comité International du Programme sur l’Homme et la Biosphère (MAB – Man and Biosphere) de l’UNESCO qui s’est tenue à Abuja (Nigéria).

La Martinique désignée Réserve mondiale de Biosphère

Communiqué de Presse : Reconnaissance internationale de l’UNESCO.docx

 

C’est avec une immense joie et fierté que nous accueillons la désignation de la Martinique en qualité de Réserve mondiale de Biosphère. Le Comité International du programme Homme et Biosphère de l’UNESCO, réuni du 13 au 17 septembre à Abuja (Nigeria), a validé les nouvelles Réserves de biosphère à travers le globe. La Martinique a obtenu cette reconnaissance pour l’ensemble de son territoire terrestre et marin. Celle-ci est l’aboutissement du travail mené par l’Association Martinique Réserve de Biosphère durant 4 ans, depuis sa création en juin 2017. La qualité des travaux et la participation active de la population à la procédure de candidature ont été saluées par le jury.

Une Réserve de Biosphère pour mettre en place un développement soutenable

Le programme Homme et Biosphère de l’UNESCO a été créé en 1971 pour promouvoir des territoires engagés dans une démarche de développement économique et social soutenable tout en préservant leurs richesses naturelles et culturelles locales.
Une Réserve de Biosphère n’impose aucune réglementation et ne s’appuie sur aucun pouvoir réglementaire. Elle émane d’une volonté locale et se caractérise par une démarche de co-construction de la candidature du territoire par ses habitants.
La Martinique intègre désormais un réseau de coopération mondiale, régionale et nationale, avec plus de 700 territoires Réserves de Biosphère dans 131 pays.

La Martinique, un modèle de concertation avec la population

L’association Martinique Réserve de Biosphère est allée à la rencontre des autorités locales et des habitants des 34 communes, de septembre 2018 à octobre 2019. 34 réunions publiques de co-construction du dossier de candidature, au cours desquelles 4500 personnes se sont exprimées lors d’ateliers consacrés à 4 thématiques :
– Préservation et valorisation des richesses naturelles
– Préservation et valorisation des richesses culturelles
– Développement et valorisation des savoir-faire, produits et services en lien avec un développement soutenable
– Promotion de la recherche scientifique et de l’éducation à l’environnement.
Forte des atouts du territoire mis en avant par la population et de leurs propositions d’actions, l’association a constitué le dossier de candidature.

Une reconnaissance mondiale, levier de développement économique et social soutenable et outil puissant de communication

Cette désignation permet à l’ensemble de la Martinique d’être valorisée sur la scène internationale, d’accroître son attractivité et sa visibilité touristique, de bénéficier ainsi de retombées économiques et sociales et de coopérer avec des pays faisant face aux mêmes défis, à l’échelle mondiale, régionale et nationale.

La démarche de candidature de la Martinique illustre la détermination et l’engagement des Martiniquais.

Elle a été menée à bien grâce aux talents et à l’implication de tous. Elle témoigne de leur volonté de participer à la mise en place d’une ambition collective, fondée sur un développement économique et social soutenable du territoire et sur la préservation de ses richesses naturelles et culturelles.

L’association Martinique Réserve de Biosphère remercie chaleureusement toutes les personnes ayant participé et soutenu cette candidature sur l’ensemble du territoire.

Nathalie de POMPIGNAN
Présidente
Association Martinique Réserve de Biosphère
martiniquebiosphere@gmail.com
https://martinique-biosphere.fr/

SUIVEZ EN DIRECT LA DÉSIGNATION DE LA MARTINIQUE PAR L’UNESCO

Mercredi 15 septembre 2021 : Suivez en direct la 33ème session du Conseil International de Coordination du Programme sur l’Homme et la Biosphère de l’UNESCO.

Ou suivez-nous en direct du Facebook Martinique Biosphère : https://www.facebook.com/martiniquebiosphere 

C’est le Conseil international de coordination du Programme sur l’Homme et la Biosphère de l’UNESCO qui décide chaque année de l’inclusion de nouvelles Réserves de Biosphère dans le réseau mondial. Il est composé de 34 États membres, élus par la conférence générale de l’UNESCO.

Le dossier de candidature de la Martinique a été remis en mai 2020, par l’association Martinique Réserve de Biosphère, au Comité français du Programme sur l’Homme et la Biosphère. Il l’a validé en septembre 2020 et transmis officiellement à l’UNESCO. Début mars 2021, ce dossier était examiné par le Comité consultatif international des Réserves de Biosphère, qui a recommandé l’approbation de notre territoire en tant que Réserve de Biosphère.

 

 

La Martinique bientôt Réserve mondiale de Biosphère !

La Martinique, et sa candidature au titre de Réserve mondiale de Biosphère, a fait l’objet d’un article dans Le Mag Effet de Style, magazine digital et gratuit, dédié au voyage et à l’art de vivre.

Cliquez pour découvrir l’article.

La Martinique dans l’attente du titre mondial de Réserve de Biosphère

En 2017, l’Association Martinique Réserve de Biosphère, a initié, avec l’appui des acteurs territoriaux, la procédure de candidature de la Martinique au titre mondial de Réserve de Biosphère, attribué par le Programme Homme et Biosphère (Man And Biosphere – MAB) de l’UNESCO.

Le Programme Homme et Biosphère (MAB) rassemble des territoires engagés dans une démarche de développement économique et social soutenable, associée à la préservation de leurs richesses naturelles et culturelles. Il est un des plus anciens et des plus importants de l’UNESCO et constitue depuis 1971 un réseau de coopération mondiale (714 territoires Réserves de Biosphère dans 129 pays), régionale (14 Réserves de Biosphère dans 8 pays de la Caraïbe) et nationale (14 Réserves de Biosphère en France dont 2 ultra-marines, la Guadeloupe et la Polynésie).

La procédure de candidature repose sur une démarche participative et la constitution du dossier par les Martiniquais a fait l’objet des étapes suivantes :

• De septembre 2018 à octobre 2019, des réunions publiques d’information et de co-construction de la candidature avec délibérations, se sont tenues dans chacune des 34 communes de Martinique en présence des Maires, des élus municipaux et des habitants. Tous se sont impliqués dans des ateliers de travail autour de 4 thématiques : 1 – Richesses naturelles, 2 – Richesses culturelles, 3 – Savoir-faire, produits et services engagés en faveur d’un développement soutenable, 4 – Recherche scientifique et éducation à l’environnement.
• Le 12 décembre 2019, une réunion de synthèse des propositions d’actions formulées par les habitants a été organisée aux fins d’information de l’ensemble des acteurs publics et privés du territoire. Ont été conviés les représentants du monde associatif, économique, académique, scientifique et religieux, les autorités territoriales et l’État.
• En mai 2020, le dossier de candidature a été remis au Comité français du Programme Homme et Biosphère de l’UNESCO. Ce Comité l’a validé en septembre et transmis officiellement à l’UNESCO, où il a été examiné fin mars 2021, par les experts du Conseil International du Programme Homme et Biosphère.

En raison de la crise pandémique actuelle, la 33ème session du Conseil International de Coordination du Programme MAB (CIC-MAB) qui devait se tenir en juin au Nigéria sera reportée en septembre 2021.
Si l’avis des experts internationaux a été favorable, le CIC-MAB validera à cette occasion la candidature de la Martinique et l’inclusion de nouvelles Réserves de Biosphère dans le réseau mondial.

C’est avec une grande confiance dans la qualité et la richesse du dossier de candidature de l’ensemble du territoire que nous restons dans l’attente de cette décision.