Participation au colloque international Sel et Piment

“Retracer l’histoire des cuisines de la Caraïbe et d’Amazonie”, tel est le projet de départ porté par Guy DESLAURIERS et Patrick CHAMOISEAU, intitulé “AVEC SEL ET PIMENT, AUX ORIGINES DES CUISINES DE LA CARAÏBE ET D’AMAZONIE”.
Ce projet s’articule autour de deux supports :
– un film télévisé de 8 épisodes en partenariat avec France Télévisions.
– un livre de recettes, assurant la promotion des cuisines et des patrimoines immatériels et matériels de nos régions et ce faisant des métiers liés à la restauration, à l’hôtellerie et aux formations afférentes des jeunes.

En complément, une semaine d’échanges et de rencontres pour valoriser les cuisines de la Caraïbe et l’Amazonie s’est tenue du mardi 3 au vendredi 6 octobre 2023, en Martinique, avec des invités venant de la Caraïbe et de la Guyane. A cette occasion, l’agence de production audiovisuelle KREYOLIMAGES a accueilli des chefs cuisiniers mais aussi des archéologues, anthropologues, chercheurs d’horizons divers, afin de promouvoir la cuisine
caribéenne et amazonienne et échanger avec les différents
acteurs et apprentis du secteur. 

Le colloque international a aussi permis à des sociologues, des historiens, et des chefs d’intervenir sur les origines et les évolutions des cuisines de la Caraïbe et d’Amazonie.  Des sujets sur les saveurs perdues ou revisitées mais également sur de nouvelles approches telles que la cuisine végétale ont été abordés.

Ces thématiques résonnent avec les propositions d’actions sur l’identité culturelle du Plan de gestion de la Réserve de Biosphère, et avec celles exprimées par les participants du 1er Forum des jeunes de la Caraïbe, qui s’est tenu l’an dernier à Fort-de- France.
La Réserve de Biosphère accompagne donc cette belle initiative, répondant aux attentes des acteurs du territoire.

Le Conseil Scientifique s’est réuni à CAP Nord le 12 septembre dernier

Il s’agissait de sa quatrième rencontre depuis sa mise en place. Le Conseil Scientifique (CS) de la Réserve de Biosphère s’appuie sur une structure déjà existante, le Conseil Scientifique des Contrats de milieux. Il a un rôle d’orientation et de consultation, et s’attache à renforcer la cohérence territoriale car les thématiques souhaitées par les habitants (chlordécone, sargasses, adaptations au changement climatique) sont déjà incluses dans les politiques locales.

 

Cette réunion à CAP Nord, avait comme ordre du jour les points suivants :

 

1) Avis sur organisation de la régate : « Duel de l’Etang Z’Abricots ».

2) Concertation avec les membres du conseil scientifique sur le programme d’action 2023-2028 du contrat Littoral Sud.

3) S’adapter aux effets des changements climatiques : appuyer l’information et la sensibilisation aux effets des changements climatiques et développer la coopération inter-îles.

 

Une conférence destinée au grand public sur les questions des pollutions et du chlordécone sera co-organisée avant la fin de l’année par la Mairie

de Fort-de France et le Conseil Scientique de la Réserve de Biosphère. Elle sera donnée par le Professeur Pascal SAFFACHE, Président du Conseil Scientifique.

Le 31 août 2023, la Réserve de Biosphère a participé à un groupe de travail pour l’élaboration du nouveau Plan Régional Santé-Environnement (PRSE4), au Siège de la DEAL

L’objectif du PRSE4 est de traduire les ambitions locales et les attentes du territoire en matière de santé et d’environnement, par la mise en place d’actions au bénéfice de la population martiniquaise.
La ligne directrice est portée par Concept One Health, qui explore tous les domaines et les interactions entre milieux, personnes et animaux.
 
Les actions prioritaires à intégrer au PRSE4 Martinique seront une déclinaison locale des 5 actions prioritaires du Pan National Santé-Environnement (PNSE) :
1- la prévention des maladies vectorielles transmises par les moustiques par des méthodes compatibles avec la préservation de l’environnement ;
2- la prévention, la surveillance et la gestion des impacts en santé humaine
causés par les espèces exotiques envahissantes ou proliférantes par des
méthodes compatibles avec la préservation de l’environnement ;
3- la formation des professionnels de santé ;
4- l’amélioration de la qualité de l’air intérieur des établissements accueillant des populations sensibles en continu et notamment aux moments clef de la vis du bâtiment ;
5- la surveillance de la santé de la faune terrestre et la prévention des zoonoses.

La Réserve de Biosphère était présente au groupe de travail intitulé « Surveillance et Réduction des expositions aux pollutions environnementales », aux côtés de nombreux acteurs compétents du territoire, répartis en sous-groupes.
L’objectif de cette première session était de proposer des actions prioritaires à mettre en place, analyser leurs freins et les leviers de réalisation.
En tant que porte-parole de la population qui s’est exprimée sur cette problématique dans plusieurs axes du Plan de gestion, la Réserve de Biosphère s’est s’assurée que le prochain PRSE prenne en compte ses attentes et propositions.

Une seconde réunion aura lieu en fin d’année, afin d’établir des fiches-actions sur les propositions communes prioritaires à intégrer à l’élaboration et au déploiement du PRSE4.

La campagne de communication « Fiers de notre Biosphère » en partenariat avec le CMT

Le 15 septembre 2021, l’UNESCO a reconnu l’ensemble du territoire terrestre et marin de la Martinique, Réserve mondiale de Biosphère. Cette reconnaissance internationale est due à tous ceux qui ont construit la candidature de la Martinique, lors des réunions publiques, dans les 34 communes du territoire. La qualité du travail et la participation active de la population à la procédure de candidature ont obtenu les félicitations de l’UNESCO.
 
Aux fins de valorisation de la Martinique et du titre mondial de l’UNESCO, Martinique Réserve de Biosphère et le Comité Martiniquais du Tourisme se sont engagés dans un partenariat depuis septembre 2022.
 
Ensemble, nous avons déployé une campagne de communication d’envergure du 10 au 23 août 2023. Elle a permis de réaffirmer la dimension populaire, collective et fédératrice de cette reconnaissance internationale. La fierté d’être Martiniquais est un sentiment puissant qui permet à la population de se connecter à son histoire, sa culture, sa nature et son identité collective.
 
Cet évènement nous a ramené à la genèse de la co-construction du titre et à cette question posée aux Martiniquais : « De quoi êtes-vous les plus fiers ? ». C’est la multitude de réponses qui a servi de base solide à la candidature de la Martinique et c’est ce même esprit qui a été mis en valeur.

 

Une campagne ambitieuse : radio, réseaux sociaux et affichage 4×3

 

 

La campagne a contribué à mettre en avant nos richesses humaines, naturelles et culturelles. Sa réalisation a été rythmée par des prises de paroles des membres fondateurs de la Réserve de Biosphère et du public. Elle a obtenu un très bon volume de visibilité, grâce à un plan média ambitieux élaboré avec le concours de notre agence de communication, couplé à diverses activations digitales.
 
A travers cette campagne, il nous était primordial de rappeler que si la fierté d’être Martiniquais peut se définir de multiples façons, celle qui compte est celle choisie par chaque Martiniquais dans cet engagement collectif !

Les troisièmes réunions des commissions du Comité de Gestion se sont achevées

Afin de mettre en œuvre le plan de gestion proposé par les 4500 participants aux réunions publiques de construction de la candidature du territoire, les membres du Comité de Gestion se sont répartis en 5 commissions, selon les axes de travail du plan de gestion.

 

Ces commissions se réunissent chaque trimestre et rassemblent les acteurs majeurs du territoire dans leurs domaines d’intervention. Ceux-ci apportent leurs compétences pour travailler ensemble au sein de chaque commission et examiner les propositions d’actions formulées par la population.

Les réponses aux attentes des participants qui se sont engagés de façon active et fortement qualitative sont primordiales pour assurer l’avenir et la pérennité du titre mondial UNESCO de la Martinique.

 

Les membres des cinq commissions se sont ainsi réunis à trois reprises pour réaliser un état des lieux dans chaque axe concerné et analyser la faisabilité des propositions, en considérant les freins existants et la dynamique à mettre en place et/ou consolider.

 

Commission 1 : Préservation, protection et valorisation de la biodiversité et des ressources naturelles (17 membres, réunion 1: le 9 novembre 2022, réunion 2: le 7 mars 2023, réunion 3: le 4 juillet 2023).

 

Commission 2 : Réappropriation de l’identité culturelle du territoire (14 membres, réunion 1: le 16 novembre 2022, réunion 2: le 14 mars 2023, réunion 3: le 11 juillet 2023).

 

Commission 3 : Promotion d’activités engagées dans le développement soutenable : souveraineté alimentaire ; tourisme responsable ; énergies renouvelables et transports (25 membres, réunion 1 : le 23 novembre 2022, réunion 2 : le 28 mars 2023, réunion 3 : le 18 juillet 2023).

 

Commission 4 : Éducation à l’environnement : grand public et scolaire (21 membres, réunion 1 : le 7 décembre 2022, réunion 2 : le 4 avril 2023, réunion 3: le 25 juillet 2023, photo ci-dessus).

 

Commission 5 : Recherche scientifique : sargasses, chlordécone, changements climatiques (21 membres dont 11 membres du Conseil Scientifique, réunion 1: le 31 janvier 2023, réunion 2 : le 28 février, réunion 3 : le 26 juin 2023).

 

Cette première étape est finalisée. Son résultat rassemble de précieux éléments d’informations transmis par les acteurs présents, mais n’a en aucun cas l’ambition d’être exhaustive. Les dernières réunions, prévues pour le mois d’octobre 2023, permettront de valider la stratégie de communication à mettre en place afin de répondre le mieux possible et de la façon la plus adaptée aux attentes de la population dans les 70 propositions qu’elle a formulées. Deux agences de communication seront sollicitées : elles devront présenter leur stratégie afin d’accompagner le Comité de Gestion de la Réserve de Biosphère dans cette démarche.

Coopération institutionnelle renforcée avec la Transat Jacques Vabre

Le 29 octobre 2023, au Havre, près de 200 marins s’élanceront pour une traversée de l’Atlantique à destination de Fort-de-France.

Pour mettre en avant cette compétition réputée comme la plus longue et la plus exigeante des courses transatlantiques en duo, et valoriser la Martinique, Réserve Mondiale de Biosphère, et ses habitants, des rencontres ont eu lieu avec plusieurs membres de l’Association Martinique Transat.

 

Afin d’élaborer un partenariat avec la Réserve de Biosphère de Martinique, tout acteur doit répondre aux valeurs portées par ce titre : valoriser les patrimoines naturels, culturels et les savoir-faire, mette en œuvre des actions en faveur du développement soutenable, respectueuses de l’environnement et des Martiniquais, sensibiliser le territoire à l’ensemble de ces enjeux.

 

L’association Transat Jacques Vabre (TJV) a présenté une stratégie RSE intégrant ces paramètres et répondant remarquablement aux propositions formulées par la population dans le Plan de gestion de la Réserve de Biosphère.

Pour cette raison, une convention tripartite : Comité français du Programme Homme et Biosphère de l’UNESCO, Réserve de Biosphère de Martinique et Transat Jacques Vabre est à l’étude.

 

Les objectifs de cette coopération sont de renforcer l’appropriation par la population du titre mondial de Réserve de Biosphère attribué par l’UNESCO à la Martinique, de mettre en place des projets communs pour contribuer à la mise en relief de cette compétition et de la démarche de développement durable promue par les partenaires. La valorisation des patrimoines naturels et culturels de la Martinique est aussi une priorité car cet évènement sportif est un puissant vecteur de mise en avant du territoire, de sa population et de ses atouts.

Le Comité français du Programme Homme et Biosphère souhaite également faire connaitre le Programme par diverses interventions et s’associer à des projets sur le long terme en matière de développement durable.

La Réserve de Biosphère a participé à l’élaboration du Plan d’Actions du Comité Martiniquais du Tourisme (CMT) pour 2024

Des ateliers de co-construction du Plan d’Actions du CMT pour 2024 ont eu lieu le 7 juillet à LAKOU DIGITAL, à Fort-de-France.

 

L’occasion pour la Réserve de Biosphère de rappeler l’importance de s’appuyer sur les titres de l’UNESCO pour valoriser les richesses naturelles et culturelles de l’île, tout en soulignant la nécessité de préserver ces dernières et de les respecter.

 

La Réserve de Biosphère accompagne le CMT dans sa démarche engagée vers un tourisme plus responsable, orienté vers l’intérieur des terres : tourisme vert, agri-tourisme, séjours chez l’habitant et hébergement familial, découverte de l’artisanat, etc., autant de propositions d’actions formulées par la population dans le plan de gestion.

Une médaille d’or dédiée à la Martinique et aux Martiniquais

Depuis le 15 septembre 2021, l’ensemble de notre territoire terrestre et marin est reconnu Réserve Mondiale de Biosphère par l’UNESCO, grâce à ses richesses naturelles et culturelles exceptionnelles. 

 

Le Ministre des Outre-Mer, M. Jean-François CARENCO, a remis, le 27 juin à Fort-de-France, la médaille d’or de l’engagement ultramarin à Nathalie de POMPIGNAN, en sa qualité de Présidente de Martinique Réserve mondiale de Biosphère.

Elle a dédié cette médaille à Mmes et MM. les Maires des 34 communes de Martinique, élus et habitants qui ont construit ensemble cette candidature et obtenu sa réussite :

 

« Le collectif est notre force. Merci à tous pour leur participation, leur enthousiasme, leur responsabilité et leur engagement. La Martinique a relevé ce défi et l’a gagné »

Le Conseil Scientifique s’est réuni à l’Espace Sud le 26 juin dernier

Il s’agissait de sa troisième rencontre depuis sa mise en place. Le Conseil Scientifique (CS) de la Réserve de Biosphère s’appuie sur une structure déjà existante, le Conseil Scientifique des Contrats de milieux. Il a un rôle d’orientation et de consultation, et s’attache à renforcer la cohérence territoriale car les thématiques souhaitées par les habitants (chlordécone, sargasses, adaptations au changement climatique) sont déjà incluses dans les politiques locales. Cette réunion à l’Espace Sud, avait comme ordre du jour les points suivants :

 

1) Chlordécone : définition de la stratégie de communication adaptée pour informer la population sur les impacts environnementaux et l’état d’avancement de la recherche en dépollution des sols.

 

2) Intervention de M. Alex ALLARD-SAINT-ALBIN: publication en cours de finalisation sur les impacts du changement climatique sur les Petites Antilles

 

Conformément au plan de gestion, la commission 5 consacrée à la recherche scientifique est assumée de facto par le CS de la Réserve de Biosphère. Il est rappelé que l’ensemble des membres de la commission 5 sur la Recherche scientifique sont conviés aux réunions du Conseil Scientifique.

La Réserve de Biosphère était l’invitée de Radio Saint-Louis le 10 juin dernier

Lundi 10 juin, la Présidente de la Réserve de Biosphère de Martinique, Mme Nathalie de POMPIGNAN, était l’invitée de Radio Saint-Louis et de Michel DEGLISE, dans son émission ENTRETIENS.

L’occasion de faire le point sur l’actualité de la Réserve de Biosphère, avec un focus sur la visite du Comité français du Programme Homme et Biosphère de l’UNESCO (qui coordonne les Réserves de Biosphère nationales), du 5 au 7 juin derniers.

 

Nous remercions grandement Radio Saint-Louis, partenaire de la Réserve de Biosphère depuis ses débuts, pour son engagement et sa collaboration dans la valorisation du territoire martiniquais et de ses habitants.

 

Retrouvez le podcast de l’émission ici (émission du 10 juin) :

https://www.radiosaintlouis.com/podcast?page=4