Comptes-rendus des réunions | Ville des Trois-Îlets

Réunion citoyenne pour le titre mondial de Réserve de Biosphère, ville des Trois-Îlets

 

Les réunions du mois de Mars ont commencé ! Un mois qui s’annonce riche, puisque 5 réunions sont organisées pour aller à la rencontre des Martiniquaises et Martiniquais et connaître ce qui fait leur fierté. La Martinique est un trésor et la Réserve de Biosphère est l’outil idéal pour construire un projet de territoire commun. Ce Jeudi 14 Mars, c’est la commune des Trois-Îlets et ses habitant·e·s qui accueillaient la première réunion territoriale du mois vers le titre mondial de Réserve de Biosphère.

M. Arnaud René-Corail, Maire des Trois-Îlets, a donné le la, en soutenant d’emblée le projet et en témoignant son enthousiasme à valoriser les atouts de la Martinique. C’est également ce qu’a pu souligner Jean-Paul Jouanelle, vice-président de l’association, lors de la présentation du projet de candidature : « il faut prendre conscience de la richesse que l’on a ». Et c’est d’ailleurs ce que les Îléennes et Îléens ont souhaité : que les Martiniquais reprennent conscience de leurs atouts, les valorisent par les propositions qu’ils présentent et les protègent.

A la suite de l’intervention de M. Jouanelle sur l’origine du projet, ses avantages et sa construction, la trentaine de participants s’est divisée en quatre groupes pour prendre part à quatre ateliers afin de partager leurs connaissances sur leur commune et sur la Martinique. Les quatre thèmes habituels ont été abordés : richesses naturelles, richesses culturelles, actions en faveur du développement durable et moyens de recherche et d’éducation à l’environnement, qui permettront ensuite de remplir les différents critères pour devenir Réserve de Biosphère.

Les richesses naturelles – Les plages ont été mises en avant par les habitants, ainsi que la mangrove, les rivières, les massifs boisés, le volcanisme et la géodiversité, la biodiversité et la diversité de paysages. Diverses menaces ont été identifiées : les risques naturels majeurs, les sargasses et l’érosion du littoral d’un côté, et les comportements humains non respectueux et la pollution (pesticides, chloredécone, métaux lourds, eaux usées) de l’autre. De plus, le lien entre la détérioration des richesses naturelles et le niveau économique a été relevé. En effet ces deux domaines sont particulièrement liés lorsque l’économie dépend directement d’une ressource naturelle.

Les richesses culturelles – Concernant la commune des Trois-Îlets, les richesses exposées furent la savane des esclaves, la fabrique de Poterie, l’église Notre Dame de la Délivrance, l’îlet Ramier, l’architecture, les musées et peintures, le damier, le gommier… Enfin les habitants ont souhaité mettre en valeur l’association « Les Hommes d’argile ». Côté Martiniquais, le carnaval, le tour des Yoles et le Chouvalbwa ont été nommés, avec le souhait de les valoriser par une plus forte communication.

Les savoir-faire, produits et activités liés au développement durable – Au Trois-Îlets, la forêt domaniale offre diverses activités liées au développement soutenable. Le tourisme vert, l’écotourisme, le spiritourisme, le nautisme et l’équitation, la pêche et le tour des Yoles sont autant d’activités mentionnées. La mise en place de la navette vers Fort-de-France a également été citée, car elle a permis la mise en place d’un transport en commun, afin de diminuer la pollution atmosphérique liée à la circulation motorisée individuelle.

La recherche et l’éducation à l’environnement – Les participants ont misé sur des sujets tels que la biodiversité marine et terrestre, les énergies renouvelables, la cosmétologie et la pharmacopée. Ils ont également mentionné l’importance de former et d’informer la jeune génération et d’améliorer la communication entre les différents acteurs du territoire. Enfin, une question s’est posée : « Beaucoup de Martiniquais font de la recherche mais à l’international. Comment les ramener chez nous ? »

Les restitutions terminées, les questions ont été nombreuses, notamment sur la suite de la démarche. Quel devenir pour la Réserve de Biosphère une fois celle-ci désignée ? Il est important de savoir que rien ne sera laissé à l’abandon et qu’un comité de gestion intégrant les différents acteurs prendra le relais. Nous nous engageons à éditer des articles pour vous éclairer sur les étapes d’une création de Réserve de Biosphère, les objectifs et le fonctionnement des territoires Biosphère.

Mme Pinville, adjointe au Maire, a conclu par ces mots : « L’important c’est de valoriser notre richesse naturelle et culturelle pour que nous puissions la préserver et la transmettre ».

 

Partager:

Facebook
Twitter
Pinterest
LinkedIn

Autres publications

Trois titres UNESCO, une richesse à valoriser

Sous l’impulsion du Comité Martiniquais du Tourisme, les représentants des trois titres de l’UNESCO ont entamé une série de rencontres permettant de définir une stratégie de valorisation commune