Comptes-rendus des réunions | Ville de Case-Pilote

Réunion citoyenne pour le titre mondial de Réserve de Biosphère, ville de Case-Pilote

 

L’église de Case Pilote, la pêche côtière, le miel, l’agriculture raisonnée… voici quelques atouts que les pilotains ont mis en avant lors de la réunion territoriale « Martinique Biosphère » qui s’est tenue dans leur commune la semaine dernière.

Jeudi 4 Octobre, le public, composé d’habitants et de visiteurs, avait répondu présent. Une première à noter : la participation de jeunes désireux de s’informer et coopérer à cette démarche.

Portée par l’association Martinique Réserve de Biosphère, cette candidature a pour but de valoriser internationalement la Martinique, en conservant et valorisant la diversité biologique et culturelle ; promouvant et valorisant les savoir-faire, produits et services dans le cadre d’un développement responsable ; encourageant et valorisant la recherche scientifique et l’éducation environnementale. Valoriser est bien le maître mot de ce projet collectif et fédérateur.

Monseigneur Macaire, natif de Case-Pilote et l’un des 18 membres fondateurs de l’association, n’avait pu se joindre au public, en raison de sa participation au synode des Evêques à Rome. Mais son engagement en faveur de cette candidature destinée à valoriser nos trésors et les habitants de la Martinique a inspiré chacun lors des différents ateliers participatifs. En effet, la démarche est ici de co-construire avec toutes les communes et les acteurs du territoire.

Quatre ateliers participatifs ont ainsi abordé les richesses culturelles, les richesses naturelles, les savoir-faire, produits et activités liées au développement durable et les activités de recherche et éducation à l’environnement.  Au sein de chaque atelier, les Pilotins ont dressé la liste des atouts de leur commune et de la Martinique. Certains ont proposé des actions à mettre en place pour valoriser ces atouts et d’autres ont abordé les menaces pesant sur les richesses naturelles de notre île.

L’église de Case-Pilote, l’une des plus anciennes églises de Martinique, la production de miel local, la pêche traditionnelle côtière et les espaces agricoles raisonnés ont été mis en avant. Tout comme le Projet Watty (projet de sensibilisation à la maîtrise de l’énergie auprès des enfants) ou encore la diversité de la faune et de la flore de Martinique grâce à ses différents microclimats.

De nombreuses propositions d’actions ont été partagées comme le développement de la filière cacao, la mise en place de village an tan lontan mensuel à Case-Pilote, la recherche sur l’émergence des maladies infectieuses (zika, chikungunya) et sur les changements climatiques. Les participants ont rappelé les menaces auxquels ils sont confrontés : activités anthropiques non raisonnées, pollutions, dégradations, érosion. Leur engagement a démontré que solutions et idées ne manquaient pas. Les données collectées seront réintégrées dans une synthèse et permettront de co-construire les premiers éléments de candidature de la Martinique au titre mondial de Réserve de Biosphère attribué par l’UNESCO.

La prochaine réunion territoriale « Martinique Biosphère » aura lieu à la mairie du Morne-Vert le 18 octobre  à 17h. Elle est ouverte à tous les citoyens.

      

Comptes-rendus des réunions | Ville du Diamant

Réunion citoyenne pour le titre mondial de Réserve de Biosphère,  ville du Diamant 

 

La première réunion de co-construction de la candidature au titre mondial de Réserve de Biosphère/UNESCO s’est tenue dans la ville du Diamant mardi 18 Septembre 2018.

Un public nombreux de diamantinois a été accueilli par Monsieur le Maire, Gilbert Eustache. Puis Nathalie de Pompignan, présidente de l’association « Martinique Réserve de Biosphère », a présenté le projet de candidature de la Martinique à ce titre mondial, ainsi que les atouts de cette candidature pour l’île. Elle a rappelé également le processus de co-construction citoyenne qui s’inscrit dans la démarche.

La Martinique a des atouts considérables. L’obtention de ce titre mondial, qui n’impose aucune réglementation, sera pour l’île un levier de développement économique et social. Il valorisera nos richesses biologiques et culturelles, nos savoir-faire, nos produits et nos activités engagés en faveur du développement durable et encouragera la recherche scientifique et l’éducation environnementale.

Ainsi le public a pu participer activement aux quatre ateliers de co-construction, et apporter sa contribution effective en identifiant les principaux atouts du territoire. Ces quatre ateliers concernaient les richesses naturelles, les richesses culturelles, les activités humaines contribuant au développement durable et les activités d’éducation, formation et de recherche.

Chaque atelier a permis de faire émerger les atouts de la commune ainsi que ceux de la Martinique Les participants ont mis en avant le rocher du Diamant, le morne Larcher, le Cap 110 ou encore des initiatives innovantes comme la station d’épuration de Dizac, pensée comme un jardin botanique. A l’échelle de l’île, ils ont notamment mis en avant la mosaïque des paysages, les musiques traditionnelles (biguine, mazurka, zouk…), le rhum et les distilleries, ou encore les recherches d’innovation en permaculture.

Les données collectées lors des réunions territoriales seront réintégrées dans un document de synthèse qui sera le juste reflet des participations citoyennes. Car ce sont bien les martiniquais, et eux-seuls, qui portent la candidature de la Martinique au prestigieux titre de l’UNESCO.

Assemblée constitutive

L‘Assemblée Générale Constitutive de l’association a eu lieu le 28 juin 2017 à l’Espace Sonate à Fort de France en présence de ses 17 membres fondateurs.

De gauche à droite sur la photo, l’ASSOCIATION des MAIRES représentée par Maurice BONTE, CONTACT-ENTREPRISES représenté par Emmanuel de REYNAL, le CARBET des SCIENCES représenté par Lionel REYNAL, Emmanuel LISE, Monseigneur David MACAIRE, Dr. Ruddy VALENTINO, Jean-Raphaël GROS-DESORMEAUX, Christophe YVON, TROPIQUES ATRIUM représenté par Bernard LAGIER, Emmanuel NOSSIN, Michel FAYAD, Karine ROY-CAMILLE, le CODERUM représenté par Charles LARCHER, Jean-Paul JOUANELLE, Nathalie de POMPIGNAN, Mireille JARDIN (représentée), Coralie BALMY.

Conférence « Martinique Réserve de Biosphère ? »

« Et si la Martinique devenait une Réserve de Biosphère ? ».
C’était le thème de la conférence à deux voix organisée le 15 décembre 2016 par Contact-Entreprises avec Nathalie de POMPIGNAN et Mireille JARDIN.
Cette conférence a permis d’aborder différents aspects : qu’est-ce qu’une Réserve de Biosphère ? Quels sont ses fonctions et ses enjeux ? Comment se dessine-t-elle ? Quels sont ses bénéfices majeurs ? Quelles coopérations possibles ? De nombreux exemples sur le terrain tant en France qu’à l’étranger ? Que faut-il faire pour que la Martinique s’engage dans cette démarche ?…
Nathalie de POMPIGNAN est une ancienne membre de l’Equipe Cousteau, experte en sciences écologiques auprès de l’Unesco, maître de conférences à Sciences Po Paris et auteure d’un livre de référence sur l’état des océans : « Océan Alerte Rouge, chroniques d’un désastre annoncé » (L’Harmattan, 2014)
Mireille JARDIN est membre du comité national du MAB (Programme Homme et Biosphère) et ex fonctionnaire de l’UNESCO (Secrétariat de la Convention du Patrimoine Mondial, du Programme Homme et Biosphère et porte parole du Directeur Général).

Notre mission

Les 18 membres fondateurs de l’association sont tous engagés dans la mise en place de la candidature de la Martinique au titre de Réserve de Biosphère.
Le mandat de l’association prendra fin avec l’obtention de ce titre pour la Martinique.
La structure de gestion la plus appropriée pilotera Martinique Biosphère, une fois le titre obtenu. Elle pourra être assistée d’un conseil scientifique ainsi que d’un conseil socio-économique et culturel, par exemple. La nécessité est d’associer les communes et les différents partenaires que sont le monde associatif, religieux, socio-économique, culturel et scientifique.