En 2017, l’Association Martinique Réserve de Biosphère, a initié, avec l’appui des acteurs territoriaux, la procédure de candidature de la Martinique au titre mondial de Réserve de Biosphère, attribué par le Programme Homme et Biosphère (Man And Biosphere – MAB) de l’UNESCO.
Le Programme Homme et Biosphère (MAB) rassemble des territoires engagés dans une démarche de développement économique et social soutenable, associée à la préservation de leurs richesses naturelles et culturelles. Il est un des plus anciens et des plus importants de l’UNESCO et constitue depuis 1971 un réseau de coopération mondiale (714 territoires Réserves de Biosphère dans 129 pays), régionale (14 Réserves de Biosphère dans 8 pays de la Caraïbe) et nationale (14 Réserves de Biosphère en France dont 2 ultra-marines, la Guadeloupe et la Polynésie).
La procédure de candidature repose sur une démarche participative et la constitution du dossier par les Martiniquais a fait l’objet des étapes suivantes :
• De septembre 2018 à octobre 2019, des réunions publiques d’information et de co-construction de la candidature avec délibérations, se sont tenues dans chacune des 34 communes de Martinique en présence des Maires, des élus municipaux et des habitants. Tous se sont impliqués dans des ateliers de travail autour de 4 thématiques : 1 – Richesses naturelles, 2 – Richesses culturelles, 3 – Savoir-faire, produits et services engagés en faveur d’un développement soutenable, 4 – Recherche scientifique et éducation à l’environnement.
• Le 12 décembre 2019, une réunion de synthèse des propositions d’actions formulées par les habitants a été organisée aux fins d’information de l’ensemble des acteurs publics et privés du territoire. Ont été conviés les représentants du monde associatif, économique, académique, scientifique et religieux, les autorités territoriales et l’État.
• En mai 2020, le dossier de candidature a été remis au Comité français du Programme Homme et Biosphère de l’UNESCO. Ce Comité l’a validé en septembre et transmis officiellement à l’UNESCO, où il a été examiné fin mars 2021, par les experts du Conseil International du Programme Homme et Biosphère.
En raison de la crise pandémique actuelle, la 33ème session du Conseil International de Coordination du Programme MAB (CIC-MAB) qui devait se tenir en juin au Nigéria sera reportée en septembre 2021.
Si l’avis des experts internationaux a été favorable, le CIC-MAB validera à cette occasion la candidature de la Martinique et l’inclusion de nouvelles Réserves de Biosphère dans le réseau mondial.
C’est avec une grande confiance dans la qualité et la richesse du dossier de candidature de l’ensemble du territoire que nous restons dans l’attente de cette décision.
Nathalie de POMPIGNAN, Présidente de l’Association, et Jean-Paul JOUANELLE, Vice-Président, ont rencontré M. Olivier MARIE-REINE afin de lui présenter la démarche de l’association au titre mondial de Réserve de Biosphère, attribué par l’UNESCO.
Ils ont pu ainsi exposer l’objet et l’historique de l’association ainsi que la démarche participative et ses étapes jusqu’à la constitution du dossier de candidature de la Martinique. Les Martiniquais (plus de 3.500 personnes ayant participé aux 34 réunions territoriales publiques) ont en effet construit ce dossier sur la base des nombreux atouts de nos communes et de notre île qu’ils ont distingués et des propositions d’actions qu’ils ont formulées autour des thématiques des Réserves de Biosphère: richesses naturelles, richesses culturelles, savoir-faire, produits et services engagés en faveur d’un développement soutenable , éducation à l’environnement et recherche scientifique. Des propositions qui sont en totale adéquation avec les orientations de gestion du Parc Naturel Marin.
L’association a ainsi réitéré son souhait de présenter la démarche de candidature de la Martinique au Conseil de Gestion du Parc Naturel Marin. A cet effet, le Président MARIE-REINE l’a donc conviée à participer au prochain conseil de gestion qui aura lieu en janvier 2021.
La Présidente de l’Association, Nathalie de POMPIGNAN et les Vice-Présidents, Karine ROY-CAMILLE NICOLAS-ETIENNE et Jean-Paul JOUANELLE ont été conviés à une réunion au siège du Parc Naturel en présence du Président du Parc, Denis LOUIS-RÉGIS et du directeur, Maurice VEILLEUR.
Il s’agissait de présenter leurs démarches respectives de labellisation mondiale auprès de l’UNESCO. C’est donc tout naturellement que la triple démarche de la Martinique auprès de cette organisation a été abordée.
Depuis 1976, les missions du Parc Naturel Régional sont de protéger et valoriser le patrimoine naturel et culturel sur un territoire couvrant les 2/3 de la superficie de notre île. Cet acteur majeur est engagé dans une candidature au titre du Patrimoine Mondial pour 2 sites du territoire : les volcans et forêts de la Montagne Pelée et des Pitons du Nord. Il s’agit, dans ce cadre, d’assurer ou de renforcer la protection d’un bien dont la valeur universelle et exceptionnelle est reconnue.
Deux autres reconnaissances mondiales sont en cours:
L’une au titre de Patrimoine culturel immatériel pour la Yole ronde. Il s’agit de sauvegarder des savoir-faire particuliers en vue de reconnaître une pratique culturelle immatérielle spécifique.
L’autre au titre de Réserve de Biosphère: l’objectif est là d’associer tous les acteurs de la Martinique à une démarche de développement responsable et soutenable et de valorisation des richesses naturelles et culturelles du territoire.
Ces trois candidatures prestigieuses servent des objectifs différents et complémentaires. Elles s’enrichissent, se complètent et se renforcent mutuellement pour servir le développement et l’attractivité de notre île et permettent d’attirer vers elle les projecteurs de l’UNESCO. Des projecteurs mondiaux. L’association appuie et soutient très vivement les démarches du Parc Naturel Régional et de la Yole ronde. Cette triple démarche de la Martinique à une reconnaissance mondiale auprès de l’UNESCO est une chance à saisir pour notre territoire, et Martinique Réserve de Biosphère ne peut que s’en réjouir.
Après avoir validé en septembre le dossier de candidature de la Martinique, le Comité français du Programme Homme et Biosphère (MAB) de l’UNESCO a officiellement transmis le mois dernier le dossier de candidature de la Martinique à l’UNESCO . Si l’avis du comité international d’experts est favorable, l’UNESCO pourrait valider la candidature de la Martinique en juin prochain, à condition que les problématiques liées au covid-19 ne retardent pas ce délai. La Martinique a toutes ses chances de rentrer dans le large réseau international des territoires « Réserves de Biosphère » en 2021 !
L’UNESCO communiquera alors la liste des nouvelles « Réserves de Biopshère » sur l’ensemble de ses outils de communication (site internet, réseaux sociaux, bulletin d’information) et ce sera la première phase de mise en valeur de notre île sur la scène internationale.
L’association s’attachera à partir de cette étape à renforcer la transversalité des actions menées sur le territoire autour des enjeux de développement économique et social durable, ainsi que de préservation de la biodiversité exceptionnelle et de la richesse culturelle de l’île. Ce travail s’accomplira en coopération avec les acteurs publics et privés du territoire et dans le respect des propositions définies par les Martiniquais lors des réunions de co-construction de la candidature dans les 34 communes de l’île.
La Martinique, Réserve de Biosphère, bénéficiera aussi de l’expérience des membres du réseau national, régional et international, pour mener à bien ses missions. En cette année 2020, le réseau caribéen s’est d’ailleurs agrandi: le Nord-Est de Tobago a été reconnu Réserve de Biosphère. La Caraïbe rassemble ainsi 14 territoires Réserves de Biosphère dans 8 pays.
Tous les participants aux ateliers de co-construction du dossier de candidature se sont pleinement impliqués: ils ont nommé les atouts naturels, culturels et les savoir-faire de notre île, et exposé leurs suggestions et recommandations dans ces domaines mais aussi en matière d’éducation à l’environnement et recherche scientifique. Puis, l’équipe en charge du dossier s’est attachée à mettre en forme leurs propositions, selon le cahier des charges défini par l’UNESCO. 351 pages présentant l’ensemble de notre territoire, avec la signature des 34 maires des communes de Martinique et celle du Président du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique qui en a écrit le préambule. Le dossier a été adressé, début mai, au Comité Français du Programme Homme et Biosphère de l’UNESCO pour être examiné par les experts nationaux. Après analyse et échanges entre ces experts et l’association, il sera remis au Comité International en septembre.
La Martinique continue sa route vers l’obtention du titre mondial de Réserve de Biosphère !
Au terme d’une année de réunions de présentation et co-construction de la candidature de la Martinique au titre mondial de Réserve de Biosphère dans les 34 communes notre île, l’association en a présenté, jeudi 12 décembre, la synthèse aux acteurs socio-économiques, politiques et environnementaux du territoire.
Nathalie de Pompignan, Présidente de l’association, a rappelé l’origine du projet de candidature. Parce que la Martinique est un trésor, terrestre et marin, culturel et humain, il est important de la préserver et la valoriser. Mais elle fait face aussi à de nombreux défis. Or, il existe à l’échelle internationale un outil permettant de relever ces défis et valoriser tous les atouts d’un territoire : le titre de Réserve de Biosphère attribué par l’UNESCO !
Pour cela, 18 membres fondateurs (associations, institutions et personnalités) se sont réunis pour créer l’association Martinique Réserve de Biosphère qui porte le dossier de candidature à ce titre mondial. Une reconnaissance qui valorisera la Martinique, renforcera son attractivité et sa visibilité. Elle sera un outil puissant de communication et un levier de développement économique et social en lui donnant accès à un réseau de coopération mondiale, régionale et nationale : 701 Réserves de Biosphère dans 124 pays, avec lesquelles nous pourrons échanger, travailler, rechercher des solutions sur des problématiques communes. Cette candidature a l’originalité d’être participative. Ce sont les habitants qui la co-construisent à travers 4 objectifs : préserver et valoriser les richesses naturelles ; préserver et valoriser les richesses culturelles ; développer et valoriser les savoir-faire, produits et activités de développement durable ; promouvoir et valoriser la recherche scientifique et l’éducation à l’environnement. Ces objectifs ont fait l’objet de 4 ateliers, permettant aux 34 communes de l’île et à leur population de s’engager dans la candidature de ce titre mondial.
Karine Roy-Camille Nicolas-Etienne, Vice-Présidente de l’association, a ensuite pris le relais pour présenter les atouts majoritairement mis en avant par les habitants lors des 34 réunions territoriales. Et la Présidente a exposé les propositions d’actions suggérées par les habitants.
Atouts :
Naturels : La Montagne Pelée et le Rocher du Diamant sont les deux sites d’exception pleinement reconnus. En termes d’écosystèmes et de biodiversité, on retrouve, à une large majorité, les mangroves, les rivières, sources et cascades, les plantes médicinales, la faune et la flore, dont les espèces endémiques, et le littoral.
Culturels : Le carnaval fait la quasi unanimité chez les participants, suivi de près par les danses et musiques traditionnelles ainsi que la cuisine créole. D’autres atouts ont été majoritairement reconnus : la langue créole, les églises, les chantés nwel, la yole, les habitations, le rhum.
Savoir-faire, produits et activités liés au développement durable: En top 3, se trouvent l’agriculture traditionnelle et ses cultures locales, l’artisanat, ainsi que la production de rhum AOC et la cuisine créole ex-aequo. Puis viennent les activités nautiques, comme la yole et le gommier, et les randonnées.
Recherche et éducation à l’environnement: Les participants ont valorisé les différentes structures et associations, spécialement le Centre de Découverte des Sciences de la Terre et le Carbet des Sciences. Et s’ils sont peu informés des actions de recherche menées sur le territoire, ils ont en revanche identifié les thématiques pour lesquelles des recherches doivent être développées et renforcées : les sargasses, le chlordécone et la décontamination des sols, les changements climatiques. Quant à l’éducation à l’environnement, elle a principalement été abordée sous l’angle de la sensibilisation: tri, recyclage, nettoyage des plages,… ; et initiatives scolaires (sorties pédagogiques, éducation au jardinage respectueux de l’environnement). L’apprentissage du maraichage au travers des jardins créoles et jardins partagés, a également été plébiscité.
Propositions d’actions :
Atoutsnaturels: Diverses menaces ont été identifiées par les participants au cours des réunions et ont orientées leurs propositions d’actions : préserver et valoriser les sources d’eau et rivières ; restaurer les habitats naturels ; améliorer la gestion de l’eau ; et développer les énergies renouvelables.
Atouts culturels: Il est important pour l’ensemble des habitants de valoriser l’identité culturelle, en passant principalement par la transmission des savoir-faire traditionnels et des formations nécessaires. Le développement des activités culturelles et la création d’un « laboratoire du vivre ensemble » leur a paru essentiel.
Savoir-faire, produits et activités: Deux enjeux principaux ont fait l’objet de propositions : encourager et développer la production et la consommation responsables, ainsi qu’un tourisme respectueux.
Education à l’environnement: il est nécessaire de continuer et approfondir la sensibilisation à l’environnement, en particulier en multipliant les actions auprès du grand public, tout comme les initiatives scolaires.
L’ensemble de ces propositions a bien entendu été longuement développé. Il permet de constituer le dossier de candidature, qui sera transmis au Comité Homme et Biosphère France puis à l’UNESCO pour une reconnaissance en 2021.
A l’issue de cette présentation, les acteurs présents ont échangé avec les membres de l’association. Ceux-ci ont répondu à l’ensemble des questions, notamment sur les délais, la mise en place des actions et le rôle des acteurs économiques. Certains participants ont également tenu à manifester leurs remerciements pour le travail accompli par l’association, sa collaboration et son interaction avec la population.
Et ce sont les propos d’un des participants aux réunions territoriales qui ont permis de conclure :
« Cette candidature nous donne envie de mener le pays le plus haut possible ».
Réunion citoyenne pour le titre mondial de Réserve de Biosphère, ville du Robert
Jeudi 24 Octobre, nous avons clôturé une année de réunion territoriale, à la ville du Robert ! Une année durant laquelle les habitants des 34 communes de Martinique se sont exprimés et ont partagé leur vision du territoire pour construire ensemble la candidature de notre île au titre mondial de Réserve de Biosphère.
L’ensemble du territoire est donc engagé dans la démarche de candidature au titre UNESCO de Réserve de Biosphère !
Farell François-Haugrain, premier adjoint au Maire, a ouvert la réunion en rappelant que trois candidatures auprès de l’UNESCO sont en cours : les volcans et forêts de la Montagne Pelée et des Pitons du Nord au titre de Patrimoine Mondial Naturel; la Yole martiniquaise au titre de Patrimoine Mondial Culturel Immatériel; et l’ensemble du territoire au titre de Réserve de Biosphère. « Trois projets qui ne sont pas concurrents mais s’additionnent pour montrer la Martinique, qui a de belles richesses, et la dynamiser, pour qu’elle puisse demain étendre ses savoirs à l’ensemble du monde». Il a d’ailleurs souligné l’importance de la reconnaissance qu’apportent ces distinctions UNESCO, et vivement remercié l’association et sa Présidente pour son engagement sans relâche ainsi que les participants pour l’ensemble de leurs contributions. « Ce travail a l’avantage de permettre à l’ensemble des Martiniquais de se rassembler ».
La Présidente de l’association, Mme Nathalie de Pompignan, a annoncé aux habitants avec émotion, leur participation à la 34ème et dernière réunion publique de présentation et co-construction de la candidature de la Martinique au titre de Réserve de Biosphère. Elle a partagé sa joie d’être allée à la rencontre des habitants depuis une année. Lors de sa visite, Catherine Cibien, Directrice du programme Homme et Biosphère français, avait en effet mis l’accent sur l’exemplarité de la Martinique dans sa démarche.
Après avoir présenté l’association, de sa création à son fonctionnement, ainsi que le projet de candidature, Nathalie de Pompignan a explicité le terme de Réserve de Biosphère et les avantages de cette distinction, qu’elle a illustré par des exemples concrets.
Les Robertins se sont alors répartis entre les quatre ateliers traitant des thématiques abordées par le dossier de candidature : les richesses naturelles ; les richesses culturelles ; les savoir-faire, produits et activités liés au développement durable ; et la recherche et l’éducation à l’environnement. Sur chacun de ces sujets, ils ont partagé ce dont ils sont fiers dans leur commune, en Martinique, et les actions qu’ils souhaitent voir émerger sur le territoire.
Richesses naturelles – La baie du Robert avec ses nombreuses criques est la richesse incontestable de la commune, tout comme sa mangrove et ses coraux, sans parler des îlets ! D’ailleurs l’îlet Chancel abrite une espèce endémique : l’iguane des petites Antilles Iguana Delicatissima, et l’îlet Boisseau une autre : la sterne de dougall (Sterna dougallii). On retrouve aussi de nombreuses chauves-souris appelées « rats volants » sur l’îlet la Grotte. Ainsi la faune, la flore, et de manière générale la biodiversité ont été mis en avant par les participants. Ils sont également fiers des trous à cyclones, de leurs sources et rivières, des mangroves, de la forêt, et de leurs terres ! En effet, on trouve sur la commune de l’andésite, utilisée pour les revêtements. Les points de vue et panoramas ont également été relevés par les habitants.
En Martinique, les sources d’eau, notamment celles bicarbonatées, sont une grande richesse que les participants ont souhaité mettre en avant, tout comme les plantes médicinales, aux multiples vertus. Il en est de même pour la biodiversité et ses espèces endémiques ainsi que la multitude de paysages formés de mornes, plaines, et littoraux.
Différentes menaces ont été identifiées : sargasses, brume de sable, pollution des eaux et pollution microbienne des mangroves. Mais aussi sédimentation accumulée dans les fonds de baies notamment, due à la déforestation. Également, l’hyper fréquentation des sites touristiques représente une menace pour ces lieux. Puis, les bateaux à moteur dégradant la mangrove et les coraux, avec leurs chaînes de mouillage, ont retenu l’attention des habitants. Enfin, les Robertins sont particulièrement préoccupés par l’hybridation entre l’iguane commun Iguana iguana et l’espèce endémique Iguana delicatissima qui se trouve sur leur commune, car elle engendre une perte génétique de l’espèce et la menace d’extinction.
Richesses culturelles – Les participants sont très attachés à leur patrimoine culturel et ont tout particulièrement mis en avant les nombreux artistes : Jean-Philippe Marthely ; Clémence Bringtown; Paulo Albin ; Daniel Marie-Alphonsine ; également la transmission et le maintien des danses traditionnelles comme la Haute taille, valorisées grâce à aux associations. L’architecture des divers bâtiments est tout autant saluée : la mairie, le marché, les églises, la chapelle St Joseph de Pontaléry édifiée par des esclaves, la fontaine, ainsi que les bâtiments classés comme les ruines de bord de mer. Ils ont également nommé les vestiges de l’îlet Chancel, les fours à chaux, la fête nautique ainsi que la course de mulets et chevaux. Il a d’ailleurs été noté que dans le passé, les métiers autour du cheval étaient bien plus présents : jockeys, palefreniers, … c’est pourquoi on retrouve aujourd’hui au Robert la rue des Pur Sang. Enfin ils ont rappelé que Le Robert est le berceau de la Yole.
Pour la Martinique, la littérature a été aussi mise en avant car elle a une grande influence sur un certain nombre de mouvements, en particulier celui de la négritude. L’artisanat est reconnu : la vannerie, la poterie et les bijoux créoles (orfèvrerie). La yole, incontestablement, ainsi que les danses traditionnelles (bèlè, damier), la gastronomie, les chantés nwel, le carnaval, les veillées et les koudmens. Puis ils se sont remémorés le jeu du mât de cocagne. En termes de pratiques séculaires, les Pitts ont été mentionnés.
Créer des parcours de découvertes touristiques, notamment autour de la littérature, établir une fréquence où le marché et ses marchands se draperaient aux couleurs traditionnelles et développer la fête nautique du Robert à l’ensemble du territoire ont été les propositions formulées. Il parait crucial de transmettre les savoir-faire : pour cela, les Robertins suggèrent de créer un musée des savoir-faire, intégrant un musée de la marine (apprentissage des savoir-faire, des écosystèmes, …) et une maison de la yole, ainsi que de revaloriser le métier d’artisan bijoutier.
Savoir-faire, produits et activités liés au développement durable – Dans la commune, les pratiques sportives sont très développées : rugby, yole, football, handball, cyclisme. De fait, on y retrouve le raid du Lougarou. Mais elle est aussi un territoire de production de cacao, de plantes médicinales au sein de la pépinière de l’Estrade, et de fabrication de confitures, de la production fruitière à la transformation et de confiseries traditionnelles. En sus, ont été applaudis, le lycée de Four à chaux, particulièrement pour sa formation sur les plantes médicinales, et l’association Charivari, spécialiste des costumes de carnaval.
En Martinique, 3 savoir-faire sont sur le devant de la scène : le tressage du bakoua, la gastronomie, allant du kay manman au restaurant gastronomique, et l’agriculture. Bien que l’île soit un petit territoire, sa topographie riche de divers biotopes permet une grande diversité de cultures maraichères. Les habitants proposent ainsi que cette dernière soit mise en valeur, pourquoi pas à l’aide d’un label ? Les habitants ont lancé la réflexion. En effet, l’insularité et les alizés engendrent une agriculture sous embruns sur certaines zones, ce qui donne une saveur bien particulière aux aliments. Il est aussi à noter que selon la zone, la terre peut être plus ou moins adaptée à certaines cultures, et cela pourrait être mis en avant. Un exemple : des expérimentations ont montré que Sainte-Anne détient une terre fertile pour les manguiers, alors pourquoi ne pas y célébrer la fête de la mangue ? Ou encore en faire, comme Belém au Brésil, la ville de la mangue. L’idée de mettre en valeur les jardins créoles à également été soumise, ceci au travers de formations pour transmettre les savoirs des anciens. Il pourrait leur être attribué des espaces dans les communes, et pourrait être créé un centre d’éducation populaire sur la maîtrise des plantes locales. Ceci permettrait notamment le développement des jardins créoles individuels. La culture florale a été aussi un sujet proposé, ainsi que la généralisation de la consommation locale. En outre, les habitants ont partagé le projet de plantes d’urgences en cours dans la commune. Côté santé, ils ont conseillé de créer des espaces en mer pour prévenir et traiter l’asthme.
Recherche et éducation à l’environnement – Deux entités ont été reconnues sur la commune pour leurs actions d’éducation. Le Carbet des Sciences, qui met à disposition des écoles des jeux pédagogiques, notamment pour distinguer les deux espèces d’iguanes présentes en Martinique. La ferme AN GRIYAV’LA, qui éduque au respect de l’environnement, raconte l’histoire et la culture, et traite de l’alimentation. Sur l’ensemble du territoire, ils distinguent les jeux pédagogiques du forum Bod Lan Mé et les actions de sensibilisation menées par l’association KARISKO.
Il parait ainsi souhaitable pour les habitants d’éduquer les enfants à l’environnement dès la classe de 4ème et de sensibiliser à la préservation des ressources, et spécifiquement l’eau, dont on oublie souvent l’intérêt vital en lui faisant subir de nombreuses pollutions. Pour protéger les sources, il a été conseillé de les géolocaliser, comme cela se fait en Guadeloupe. Un lycée de la mer pourrait aussi voir le jour, afin d’apprendre les métiers de la mer, les courants, etc. Pour finir, le bouturage de coraux a été abordé, ainsi que le développement de l’aquaculture d’espèces ciblées, qui nécessite encore des recherches.
La réunion s’est terminée sur un enthousiasme et des remerciements collectifs. Les Robertins ont apporté de nombreuses et très précieuses contributions, qui viendront enrichir l’ensemble du travail réalisé par les habitants des 33 autres communes engagées. Puis, la synthèse des atouts les plus cités, les menaces et les enjeux mis en avant par le collectif seront présentés aux acteurs de la Martinique le mois prochain.
Réunion citoyenne pour le titre mondial de Réserve de Biosphère, ville de Rivière-Pilote
C’est à Rivière-Pilote que s’est déroulée jeudi 17 octobre l’avant dernière réunion de présentation et de co-construction de la candidature de la Martinique au titre mondial de Réserve de Biosphère ! 33 communes se sont engagées dans la démarche et ont permis à leurs habitants de contribuer à la construction du dossier de candidature.
Le Maire, M. Raymond Theodose, a remercié les habitants présents et leur a posé la question suivante : « Quelle vision avez-vous de la Martinique ? », pour terminer par ces mots « Nous allons pouvoir échanger, nous sommes là pour partager ».
En effet, trois questions sont posées aux habitants lors des ateliers de co-construction : de quoi êtes-vous fiers dans votre commune ? De quoi êtes-vous fiers en Martinique ? Quelles actions proposez-vous ? Et ce, sur quatre thématiques complémentaires : les richesses naturelles ; les richesses culturelles ; les savoir-faire, produits et activités liés au développement durable ; la recherche et l’éducation à l’environnement.
Mais avant cela, la Présidente de l’association, Mme Nathalie de Pompignan, a pris le temps de présenter l’origine de l’association Martinique Biosphère, la démarche de candidature au titre UNESCO de Réserve de Biosphère, et les nombreux atouts que représente une telle distinction ! Elle a illustré tout cela par des exemples concrets, pris dans divers territoires des 701 Réserves de Biosphère existantes. Puis, elle a fortement remercié les habitants, qui, au travers de leur participation, s’unissent pour porter cette candidature mondiale.
Voici leurs constats et leurs propositions :
Richesses naturelles – Elles sont très nombreuses à Rivière-Pilote : tout d’abord les rivières ! Notamment la petite et la grande rivière Pilote, les nappes phréatiques et la chute d’eau Ensaut. Côté marin, les habitants ont nommé l’Anse Figuier, et pour la partie terrestre le Rocher Zombi, ainsi que les nombreux mornes et la grotte située à Desruisseaux, abri de chauves-souris en quantité. Enfin, les plantes médicinales ont également une grande importance pour les participants.
En Martinique, ils ont souhaité mettre en avant le Tombolo de Sainte-Marie, la Montagne Pelée, l’Anse noire des Anses d’Arlet, le littoral boisé et les mangroves, ainsi que l’ensemble des grottes où se réfugient les différentes espèces de chauves-souris. La biodiversité a été d’ailleurs citée, en particulier les crabes, manicous, mangoustes, boucs, zabitants, titris, grands bois, et les espèces endémiques comme le carouge ou le trigonocéphale. Enfin, l’ensoleillement de la Martinique est très apprécié par les habitants.
Ce sont ensuite les menaces qui ont été identifiées. Les participants ont souligné les dégâts provoqués par le changement climatique (risques cycloniques), par les risques sismiques, et ceux engendrés par l’être humain et son comportement : le chlordécone, l’urbanisation, la destruction des mangroves, les déchets et VHU, la pollution atmosphérique, la pollution due aux véhicules motorisés ainsi que l’évolution technologique, lorsqu’elle accélère la destruction. Enfin, les sargasses sont également sources de problèmes environnementaux et sociétaux.
Richesses culturelles – Dans la commune, les danses traditionnelles ont une grande importance : le damier, le bèlè, la biguine, la mazurka, la valse créole, la haute-taille, etc. Le bakoua est également à souligner. Les habitants valorisent aussi le grand marché ainsi que la foire agricole et artisanale, l’écomusée, les trois églises (l’Immaculée Conception au Bourg, Josseaud et Régale), et la distillerie La Mauny ! Côté historique, ils ont tenus à partager les nombreuses traces qui se trouvent sur leur commune, empruntées par les esclaves pour s’échapper, ainsi que la Croix Godet.
Pour la Martinique, ce sont le gommier et la yole qui ont été mis en avant, tout comme le créole, la gastronomie, les chantés nwel, et les contes et conteurs. Concernant le bâti, les distilleries ont été citées, les sites hindouistes du Nord et les ruines de Saint-Pierre.
Les Pilotins proposent de valoriser le créole et l’artisanat, notamment au travers d’ateliers autour du bakoua dans les écoles et pour le grand public. Ils suggèrent également que des guides soient formés, afin d’accompagner les touristes (locaux et extérieurs) sur les différentes traces de l’île, dans les distilleries, etc. et proposent de développer le tourisme sportif. La communication a également été abordée, puisque les habitants souhaiteraient que des reportages soient réalisés, afin que les Martiniquais se réapproprient leur Histoire. Enfin, des actions intercommunales pourraient avoir lieu, comme cela se faisait dans le temps, avec la tournée du Nord et la tournée du Sud.
Savoir-faire, produits et activités liés au développement durable – La production du rhum La Mauny a été unanimement citée, et le savoir-faire exceptionnel de M. Daniel Baudin, Pilotin, élu en septembre dernier meilleur maître de chais du monde, a été applaudi ! Ont également été mis en avant le tressage du bakoua, l’exploitation familiale du manioc et la gastronomie (boudin créole, pâté en pot, trempage, macadam, blaff de poisson, pâtisseries, dombré, migan, …). En Martinique, la production de rhum, la gastronomie, la production de manioc, cacao, café et canne à sucre, ainsi que la fabrication de tambour ont été soulignées.
Comme propositions d’actions, les participants souhaiteraient que les Anciens puissent transmettre leurs savoirs, et pourquoi ne pas remettre au goût du jour les Combites, qui leur donnaient la parole, ainsi que les rassemblements familiaux. Un exemple, le fruit à pain : il peut être transformé en mets culinaire, ses feuilles peuvent servir à nettoyer, et c’est un excellent anti moustiques ! Autant de savoirs qu’il est important de transmettre.
Ils proposent aussi de développer la production et la consommation locale, l’écotourisme, les transports en commun et de mettre en place un système de recyclage et d’élimination des déchets et VHU. Et puis, ils soutiennent un projet appelé « flêve Pilote » : partir de l’anse Figuier et remonter la rivière sur des bateaux à fond plat, en effectuant divers arrêts culturels et ludiques. Et l’aviron de rivière ? Encore un projet à penser.
Recherche et éducation à l’environnement – L’éducation à l’environnement peut se faire de bien des manières, et pour les habitants les koudmens sont une occasion d’apprendre le maraichage mais aussi le vivre ensemble. Tout comme les actions citoyennes : elles ont une grande importance, et ne sont pas les moindres à Rivière-Pilote, où l’entraide est mise en avant. Pour la Martinique, ce sont les actions de nettoyage des plages qui ont été saluées par les participants.
Que proposent-ils ? De réapprendre les fondamentaux aux jeunes, valoriser la cohésion et le vivre ensemble, et responsabiliser les Martiniquais vis-à-vis de l’environnement. Les jardins familiaux pourraient être développés, afin de partager la connaissance des différentes plantes. Puis, des guides pourraient être formés pour ensuite distiller l’information aux acteurs de la culture, du tourisme, de l’agro-alimentaire, pour s’orienter vers des activités durables.
Pour conclure, M. le Maire et les membres de l’association ont à nouveau remercié vivement les participants de leur présence mais aussi de leurs précieuses et riches contributions, dont la qualité a été unanimement saluée.
La Directrice du Comité français du programme UNESCO sur l’Homme et la Biosphère, Mme Catherine CIBIEN, était en visite officielle à la Martinique. Du mardi 23 au vendredi 27 Septembre, elle a rencontré M. Alfred MARIE-JEANNE, Président du conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique, M. Claude LISE, Président de l’assemblée de la Collectivité Territoriale de Martinique, et le Secrétaire Général de la Préfecture, M. Antoine POUSSIER. Mais aussi deux des membres fondateurs de l’association Martinique Réserve de Biosphère : Contact-Entreprises, présidée par Mme Lucie MANUEL et l’association des Maires de Martinique, présidée par M. Maurice BONTÉ.
Ces audiences, ainsi que la Conférence de Presse donnée par l’association le jeudi 26 septembre, ont été l’occasion de s’entretenir du travail accompli par l’association et de son parcours remarquable, puisqu’en une année l’ensemble des communes de Martinique se sont impliquées dans la démarche de candidature. Une avancée formidable, que l’UNESCO a saluée. En effet, Mme Catherine CIBIEN a mentionné la singularité de la démarche : « c’est bien la première fois qu’une association, seule, et qui plus est dont les membres proviennent de secteurs si divers, porte une candidature au titre de Réserve de Biosphère ».
Mme Nathalie de Pompignan, Présidente de l’association, a également témoigné de l’enthousiasme des habitants et de leurs précieuses contributions au dossier de candidature. « Le plus important est fait, puisque les populations se sont emparées du projet » a constaté Mme Cibien, avec émotion.
Lors de la séance plénière de l’Association des Maires de Martinique, mercredi 24 septembre, M. Maurice BONTÉ a signé au nom de l’ensemble des Maires de Martinique l’engagement des 34 communes du territoire et de leur population dans la démarche de candidature, et l’a remis en mains propres à la Directrice du Comité français du programme UNESCO sur l’Homme et la Biosphère.
La question des réseaux de coopérations auxquels ce titre donne accès a été particulièrement abordée avec le Président MARIE-JEANNE, le Président Claude LISE et Mme Lucie MANUEL. La Martinique pourra en effet intégrer de façon active le réseau Caraïbes et prendre part au réseau des Îles, afin de partager projets, problématiques et solutions. Ainsi, la Réserve de Biosphère de l’île de Jéju en Corée du Sud est un modèle d’écotourisme, celle de El Hiero aux Canaries est pionnière en autonomie énergétique, et celle de Minorque est reconnue pour la gestion de la biodiversité des plages.
Le Président Claude LISE fonde beaucoup d’espoir sur la Réserve de Biosphère pour redynamiser la Martinique. Il est d’ailleurs certain que les Martiniquais sont prêts à porter ce projet. Et le Président Alfred MARIE-JEANNE a insisté sur la nécessité de la coopération, notamment caribéenne : « il ne faut pas laisser passer les opportunités de travailler ensemble ».
D’ailleurs, la Martinique est candidate à trois titres mondiaux auprès de l’UNESCO, la Patrimoine mondial culturel immatériel avec la Yole Ronde ; le Patrimoine mondial naturel avec les volcans et forêts de la Montagne Pelée et des Pitons du Nord ; et le titre de Réserve de Biosphère pour l’ensemble du territoire. Mme Catherine CIBIEN a notamment appuyé la complémentarité de ces trois titres auprès de M. Antoine POUSSIER : «il y a une synergie entre ces reconnaissances mondiales, car le titre de Patrimoine mondial reconnaît les valeurs du passé, et celui de Réserve de Biosphère permet de construire les valeurs du futur. Les trois démarches engagées en Martinique ne sont pas concurrentes mais bel et bien complémentaires. Une réelle chance pour la Martinique d’aller de l’avant ! ».
Nous avons aussi eu l’opportunité de parler de l’implication des jeunes Martiniquais, sujet auquel Contact-Entreprises est particulièrement sensible. Le territoire Réserve de Biosphère dispose d’outils divers permettant de valoriser l’engagement des jeunes en faveur de leur territoire. Par exemple, la Réserve de Biosphère du Luberon-Lure (Alpes de Haute Provence) a mis en place des Trophées des Jeunes, récompensant des projets portés par de jeunes acteurs et organise un forum des jeunes pour cerner leurs attentes et leurs propositions.
Par ici l’album photo réalisé tout au long de la visite de Mme Catherine CIBIEN, sur notre page Facebook.
Et pour visionner la participation de Mme Catherine CIBIEN et Mme Nathalie de POMPIGNAN à l’émission Grand Angle avec Pascale LAVENAIRE sur RCI c’est par ici, et juste là pour un retour en images sur la Conférence de Presse donnée par l’Association.
Agenda des réunions territoriales d’information et co-construction de la candidature de la Martinique, au titre mondial de Réserve de Biosphère / UNESCO.
ll s’agit de présenter la candidature de notre île et définir avec les habitants les atouts qu’ils souhaitent mettre en avant pour leur commune et la Martinique. La durée approximative de la réunion est de 2 heures.
Vous pouvez suivre le calendrier des réunions à venir dans toutes les communes de Martinique et l’avancement du projet sur notre site ainsi que sur la page Facebook Martinique Biosphère.
La réunion inaugurale a eu lieu le 18 septembre à 18h30 à la Mairie du Diamant, en présence de Monsieur le Maire et des habitants de la municipalité.
Prochaine réunion publique: en octobre 2018
lejeudi 4 octobre, à 18h30 à Case-Pilote, Mairie de Case-Pilote
le jeudi 18 octobre, à 17h, au Morne-Vert, Mairie du Morne-Vert
le mercredi 24 octobre, à 18h30, au Prêcheur, Mairie du Prêcheur
le mardi 30 octobre, à 18h, à la Trinité, Salle des spectacles (Mairie de la Trinité)
Prochaine réunion publique : en Novembre 2018
le lundi 5 novembre, à 18h30, au Marigot, Mairie du Marigot
le lundi 12 novembre, à 18h30, à Fort-de-France, Mairie de Fort-de-France
Prochaine réunion publique : le vendredi 14 décembre, à 18h, au Marin, Mairie du Marin, salle audiovisuelle
Prochaines réunions publiques : en janvier 2019
le mercredi 16 janvier, à 18h, au Lorrain, Mairie du Lorrain
le jeudi 17 janvier, à 18h, à Saint Pierre, Mairie de Saint Pierre
le vendredi 18 janvier, à 18h, au François, Mairie du François, salle des délibérations
le samedi 19 janvier, à 9h, au Lamentin, centre culturel du bourg
Prochaines réunions publiques : en mars 2019
le jeudi 14 mars, à 18h, aux Trois Ilets, Mairie des Trois Ilets, salle des délibérations
le vendredi 15 mars, à 18h, au Carbet, Espace Associatif et Culturel du Carbet (Ancienne école maternelle)
le vendredi 22 mars, à 18h, à Sainte Anne, Mairie de Sainte Anne, salle des délibérations
le mardi 26 mars, à 18h, au Morne Rouge, Mairie du Morne Rouge, salle des délibérations
le jeudi 28 mars, à 17h, à Sainte Marie, salle de réunion de Coeur de Ville
Prochaines réunions publiques : en avril 2019
le mercredi 10 avril, à 18h, à Basse Pointe, Salle des fêtes de Basse Pointe
Prochaines réunions publiques : en mai 2019
le lundi 6 mai, à 18h, à Schoelcher, Mairie de Schoelcher, salle du conseil
Prochaines réunions publiques : en juin 2019
le mardi 4 juin, à 18h, au Saint-Esprit, Médiathèque
le mardi 18 juin, à 18h, à Rivière-Salée, Centre Culturel
le vendredi 28 juin, à 18h, à Bellefontaine, Maison des Associations
Prochaines réunions publiques : en juillet 2019
le mercredi 10 juillet, à 18h, à Ducos, Bibliothèque
le vendredi 12 juillet, à 18h, aux Anses d’Arlet, Terrasse du Centre Nautique
le mardi 16 juillet, à 18h, à Ajoupa-Bouillon, Association des Jardins
le jeudi 18 juillet, à 18h, au Vauclin, Mairie, Salle des délibérations
le vendredi 19 juillet, à 18h, à Macouba, Salle des fête, pour une réunion commune de Macouba et Grand’Rivière
le vendredi 26 juillet, à 18h, à Sainte-Luce, Mairie, Salle d’honneur
le lundi 29 juillet, à 18h, à Saint-Joseph, Centre Culturel Marcé
Prochaines réunions publiques : en septembre2019
le mardi 3 septembre, à 18h30, à Fonds-Saint-Denis, Centre Culturel
le vendredi 13 septembre, à 18h30, au Gros-Morne, Ecole mixte C
Prochaines réunions publiques : en octobre2019
le jeudi 17 octobre, à 17h30, à Rivière-Pilote, Salle Lumina Sophie, Centre Culturel du Bourg
le jeudi 24 octobre, à 18h, au Robert, Salle polyvalente de l’espace Lucien Laroche, Bourg du Robert